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COMPRENDRE POURQUOI SANS LE PARDON, ON NE PARLE PAS D’AMOUR, D’UNION, DE PAIX, DE DELIVRANCE….

 
 
                                                    C’est le 775ème message
 
 
 
    Je remercie le Seigneur Jésus-Christ sauveur de l’humanité, lui qui m’a chargé de sa parole qui est le trésor du Royaume des cieux, afin que je dispense cette richesse éternelle dans ce monde.
 
    Si je m’inquiète, ce n’est pas parce que je manque un vêtement de rechange pour mon corps, ni de la nourriture de réserve pour mon ventre, ou encore moins un lieu de repos pour ma tête, mais c’est par crainte de ne pas distribuer cette richesse éternelle que Christ m’a donnée comme il faut, pour enrichir les pauvres du royaume des cieux.
    En vérité, sans le pardon, on ne parle pas d’amour, d’union, de paix, de délivrance…. Le pardon est un grand mystère, une grande arme. On parle plus d’amour, de paix, de délivrance… sans savoir que le pardon en est la clé, le cœur ou le moteur. Si vous voyez deux personnes vivre ensemble pendant longtemps dans l’amour et la paix, cela veut dire qu’ils utilisent le pardon pour protéger leur amour et leur paix. Même l’amour de Dieu pour les hommes a pour fondement le pardon.
 
    Il y avait une désunion entre Dieu et l’humanité, mais l’Eternel a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui se réconcilie avec son créateur. Pour que Dieu se réconcilie avec l’humanité qui l’a offensé ou méprisé depuis le Jardin d’Eden, il a d’abord fallu qu’il pardonne aux hommes. Donc, c’est en pardonnant au monde qu’il a envoyé le Christ pour réconcilier l’humanité avec lui.
 
    Lorsque tu fais quelque chose qui met Dieu en colère, cela te prive de son amour, de son union, de sa paix, de sa délivrance et de sa vie ; et lorsque tu reviens à lui, c’est par le pardon. Donc l’amour, l’union, la paix, la délivrance…, n’existent pas sans le pardon, et avoir le pardon c’est avoir la délivrance.
 
    Le Seigneur Jésus nous a fait comprendre que la condition pour se faire pardonner par son père est tout simplement de pardonner aussi aux autres tel qu’il nous dit : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Matthieu 6/14-15).
 
    Christ nous enseigne que le pouvoir spirituel des enfants de Dieu est dans le pardon. Il nous a enseigné dans la prière à demander à son Père de nous pardonner nos offenses tel que nous même nous pardonnons aux autres leurs offenses en ces termes : « pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés» (Matthieu 6/12).
 
    Le jugement de Dieu au dernier jour sera sans pardon pour celui qui n’aura pas pardonné. Le pardon domine la condamnation, c’est même pour cela qu’il est écrit : « car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement » (Jacques 2/13).
 
    Le Seigneur Jésus, reconnaissant que le pardon est la clé de toute délivrance nous dit : « Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses, Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Marc 11/25-26).
 
    En vérité, celui qui ne pardonne pas à son frère ou sa sœur contrairement à la volonté de Dieu, subira aussi le même traitement de la part de l’Eternel, et c’est pour cela que le Seigneur Jésus-Christ dit : « C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur » (Matthieu 18/35).
 
    L’apôtre Pierre, marchant avec le Christ, avait compris que toute la puissance était dans le pardon, et se rapprochant du Seigneur, il lui demanda s’il y avait un nombre limité de pardon pour quelqu’un qui a offensé son prochain, et si ce nombre était de sept fois. Mais le Seigneur avait répondu en parabole par une négation, pour l’amener à comprendre que le pardon n’a pas un nombre limité tel qu’il est écrit : « Alors Pierre s'approcha de lui, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois » (Matthieu 18/21-22).
 
    L’arme que le Seigneur Jésus avait utilisée pour vaincre Satan sur la croix était le pardon. Satan s’attendait qu’avec toute la souffrance endurée par Christ jusqu’à la crucifixion, ce dernier ne devait pas pardonner à ses meurtriers pour perdre le combat face à lui ; mais sur la croix, le Seigneur avait tout simplement dit : « … Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort » (Luc 23/34).
 
    Lorsqu’Etienne avait compris que le pardon sauve et délivre, il avait pardonné à ses meurtriers pour être pardonné devant Dieu tel qu’il est écrit : « Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il s'endormit » (Actes 7/59-60).
 
    Hélas aujourd’hui, quand quelqu’un offense son prochain, le pardon est loin d’être manifesté, pourtant c’est ce manque de pardon qui condamne. Même Joseph avait pardonné à ses frères qui l’avaient vendu pour être amené à Egypte et, lorsqu’il les rencontra il leur dit : « ... Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Égypte, Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu pour être conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé devant vous. » (Genèse 45/4-5).
 
    Lorsque les frères de Joseph virent que leur père Jacob était mort, ils ont craint que Joseph leur rende le mal qu’ils avaient fait tel qu’il est écrit : « Quand les frères de Joseph virent que leur père était mort, ils dirent : Si Joseph nous prenait en haine, et nous rendait tout le mal que nous lui avons fait ! » (Genèse 50/15), mais Joseph, possédant le pardon pour maintenir l’amour, l’union et la paix entre ses frères et lui, leur avait dit : « Soyez donc sans crainte ; je vous entretiendrai, vous et vos enfants. Et il les consola, en parlant à leur cœur » (Genèse 50/21).
 
    Le diable excite les gens aujourd’hui à chercher les problèmes à leur prochain, parce qu’il veut que ceux qu’on offense manquent de pardon face à leurs détracteurs, ce qui amènerait aussi Dieu à ne pas leur pardonner leurs iniquités.
 
    Pour vaincre Satan et ses hommes, le Seigneur nous a enseigné en ces termes : « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » (Matthieu 5/44).
 
    En Dieu, on ne doit pas envoyer le feu aux hommes, quel que soit le mal qu’ils nous font, ou le degré d’inimitié qu’on a envers eux. C’est pour cela que Jean et Jacques, lorsqu’ils étaient avec Christ, voyant ce que les Samaritains leur faisaient, demandèrent au Seigneur Jésus s’ils devaient invoquer le feu sur eux, mais le Seigneur les réprimanda, tel qu’il est écrit : « Les disciples Jacques et Jean, voyant cela, dirent : Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume? Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda, disant : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés » (Luc 9/54-55).
 
    Donc envoyer le feu à nos ennemis vient du diable et non de Dieu. Penser que les gens qui font la sorcellerie doivent mourir ne vient pas de Dieu, mais plutôt du diable. Renvoyer à l’expéditeur la mort, la maladie, la malédiction qu’il nous envoie ne vient pas de Dieu, mais de Satan.
 
    Si tu es un enfant de Dieu et qu’un enfant du diable t’envoie la mort qui est son père et qu’il est aussi, détruit cette mort et envoie lui la vie qui est Christ et que tu es aussi. S’il t’a envoyé la maladie, détruit là et envoie lui la santé. S’il t’a envoyé la malédiction, détruit-là et envoie lui la bénédiction.
 
    L’homme, qu’il soit de Dieu ou de Satan, ne peut que donner ce qu’il a reçu. Si tu donnes la mort, cela veut dire que tu as reçu la mort. Si tu donnes la vie, cela veut dire que tu as reçu la vie. Combattre son ennemi selon Satan c’est être comme lui.
 
    Un chrétien qui n’a pas le pardon n’a rien de Dieu pour influencer le diable. Il y a des gens qui doivent recevoir la délivrance du mal qui les hante ou d’une situation tragique quelconque en pardonnant simplement dans le cœur, mais le manque de pardon tient sous les chaines.
 
    Mes frères et sœurs en Christ, faisons très attention, comprenons que ce n’est pas la manifestation de l’amour envers ceux qui nous aiment, qui témoigne auprès de Dieu que nous avons son amour, mais plutôt l’amour envers ceux qui nous haïssent.
 
    Ce n’est pas dans le partage envers ceux qui nous donnent aussi ou ceux que nous connaissons que Dieu va approuver notre miséricorde, mais la charité envers ceux qui ne nous donnent rien ou ceux que nous ne connaissons pas, et c’est là où Satan et Dieu regardent pour approuver la grandeur de nos âmes.
 
    C’est le pardon le cœur de l’amour, de l’union, de la paix, de la délivrance… que nous devons chercher à posséder à tout prix.
 
     A Dieu seul la gloire, par Jésus-Christ notre Seigneur pour l’éternité.
 
CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle. (Jean 8/32)
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