POURQUOI NOUS NE PRIONS PAS LE MEME DIEU AVEC CEUX QUI SE RECONNAISSENT COMME CATHOLIQUES, PROTESTANTS, TEMOINS DE JEHOVAH, PENTECOTISTES…?

 

C’est le 363ème message.

 

En vérité, c’est l’heure pour ce siècle de connaître la vérité qui conduit à la vie éternelle et d’être affranchi du mensonge et de la séduction qui conduisent à la mort éternelle. Si le Seigneur Jésus nous a fait porter sa lumière, c’est pour qu’à travers elle, les gens soient éclairés et ne soient plus dans la confusion.

Chaque fois, je croise les gens qui me disent toujours que nous prions le même Dieu, que nous soyons catholiques, protestants, témoins de Jéhovah, pentecôtistes…. Il faut que ces derniers ainsi que tous les hommes sachent et comprennent que nous ne prions pas le même dieu ; car cette pensée a beaucoup apporté les ténèbres dans les cœurs et les croyances de plusieurs. Il y a plusieurs dieux créatures et un seul Dieu créateur, et chacun se définit par son statut qui provient de sa parole. Je prends par exemple le cas du Jardin d’Eden. Il y avait là-bas un Dieu ou une Parole qui disait à Adam et Eve de ne point manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, et que le jour où ils en mangeront, ils mourront. Adam et Eve obéissaient à cette parole et priaient ce Dieu. Un autre dieu ou parole est venu dire à Eve qu’en mangeant le fruit de l’arbre interdit, ils ne mourront point. Lorsqu’Eve et Adam ont obéi à ce dieu ou parole créature, ils se sont détournés du Dieu créateur pour prier le dieu créature dont ils avaient préféré le statut.

Le statut du Dieu créateur ou celui du dieu créature est dans l’obéissance et selon sa volonté ou ses recommandations. Voilà pourquoi le Seigneur Jésus au désert, sur une montagne, priait Dieu parce qu’il obéissait à sa Parole. Mais un autre dieu était venu avec sa parole et lui avait dit : ‘’ si tu es le fils de Dieu jette toi en bas’’. Si le Seigneur obéissait à cette parole, il aurait appartenu ou se serait attaché à un autre dieu parce qu’il aurait observé ses recommandations. Il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs créatures, mais un Seul Dieu et un seul Seigneur créateur. Voilà même pourquoi il est dit : «Car, s'il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.  » (1Corinthiens 8/5-6).

Depuis le jardin d’Eden, les premiers hommes s’étaient égarés par le port du statut du dieu créature qui n’est pas vivant pour donner la vie ou pour vivifier. Le monde étant égaré dans l’esclavage de la mort éternelle, Dieu a envoyé son Fils pour venir chercher les égarés et les sauver de cette mort éternelle. Voilà pourquoi le Seigneur Jésus rend témoignage en disant : «… le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.» (Luc 19/10). Donc, c’est par le Seigneur Jésus que nous devenons les fils et les filles de Dieu ou de la parole créatrice, c’est-à-dire le frère ou la sœur de Christ en respectant la volonté de Dieu. Voilà pourquoi le Seigneur Jésus dit : «… quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, et ma mère. » (Marc 3/35). Il faut donc connaître la vérité du Dieu créateur pour être à l’état d’homme fait à la mesure de la stature parfaite de Christ et parfait devant Dieu.

Les premiers hommes s’étant séparés du Dieu créateur depuis le jardin d’Eden à travers le port d’un autre statut qui est la pratique ou l’observation d’une autre parole ou d’un autre dieu, l’Eternel Dieu est venu les réconcilier avec lui dans le Fils qu’il a envoyé. Voilà pourquoi il est dit : «Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. » (2Corinthiens 5/19). Le Père est dans le Fils et le Fils nous appelle en lui pour que nous soyons réconciliés avec son père qui est en lui. Voilà pourquoi il est dit : «moi en eux, et toi en moi, afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.» (Jean 17/23) ; car le Père est dans le Fils pour maison et demeure, et le Fils étant en nous pour maison et demeure, nous devenons la maison de Dieu. Voilà même pourquoi il est dit : «mais Christ l'est comme Fils sur sa maison; et sa maison, c'est nous, pourvu que nous retenions jusqu'à la fin la ferme confiance et l'espérance dont nous nous glorifions.» (Hébreux 3/6). Il y a un seul réconciliateur ou médiateur entre Dieu et les hommes, et c’est Christ tel qu’il est dit : «Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme» (1Timothée 2/5). L’Eternel Dieu l’a confirmé depuis le ciel où ses Paroles sortaient et faisaient comprendre aux apôtres d’écouter Jésus parce qu’il est son Fils bien-aimé, et que c’est en lui qu’il a mis toute son affection. Voilà pourquoi il est dit : «Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection: écoutez-le! » (Matthieu 17/5).

Il y a un très grand enseignement et une grande parabole dans la parole du Seigneur Jésus lorsqu’il nous dit  de prier ainsi : ‘’ Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel…’’ (Matthieu 6/9-13). Donc, le Père de Jésus devient notre Père si et seulement si nous devenons le frère ou la sœur de Jésus en vivant sa volonté (Marc 3/35). ‘’Que ton nom soit sanctifié’’ veut dire que sa vie soit vécue en nous, que sa justice soit justifiée en nous, que sa lumière soit éclairée en nous. ‘’Que ton règne vienne’’, signifie que ce règne doit nous appartenir ; étant dans le même règne que lui, nous préférons que ce règne vienne vite pour que nous le voyions tel qu’il est, car nous ne pouvons pas vivre le règne de de Satan par le port de son statut à travers la mauvaise vie et vouloir que le règne de Dieu vienne pour nous précipiter dans le tourment éternel. ‘’Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel’’ signifie  que sa vie soit vécue sur la terre comme elle est vécue au ciel, et cela n’est pas pour les animaux ni pour les poissons, mais pour nous les hommes qui devons écouter et recevoir la parole du Seigneur. Voilà pourquoi il est dit : «Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c'est en cela que l'amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement.» (1Jean 4/17).

Vous ne devez pas voir quelqu’un malade ou ayant un quelconque problème et lui demander de l’argent avant de prier sur lui, et ensuite lorsqu’il vous donne la somme demandée, vous priez sur lui en disant que vous le faites au nom de Jésus. Cela n’est pas au nom de la miséricorde qui est le nom de Jésus, mais cela est au nom de l’argent. Voilà pourquoi le Seigneur Jésus dit qu’il prend plaisir à la miséricorde et non au sacrifice. Vous ne pouvez pas avoir le statut de celui qui baptise les bébés et les enfants en leur prenant même de l’argent et dire ensuite que nous obéissons à la même volonté, à la même justice et que par conséquent nous prions le même dieu. Nous sommes mutuellement en communion si et seulement si nous marchons dans la lumière comme il est  lui-même dans la lumière (1Jean 1/7). Lorsque le pasteur ou le prêtre, après avoir pris l’argent comme prix du baptême, se place devant un bébé ou un enfant, lui verse de l’eau sur la tête et dit qu’il le fait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, cela n’est pas de la volonté de Dieu et du Seigneur Créateur, mais plutôt celle du dieu et seigneur créature ; parce que si ces derniers priaient le Dieu de notre Seigneur Jésus, ils allaient eux-mêmes recevoir le baptême que le Seigneur à reçu et le donner aussi aux autres et cela, sans aucun prix du matériel. Donc, c’est un autre dieu à qui ils rendent justice et à qui ils adressent la prière.

Lorsque les pasteurs, après avoir pris l’argent d’un homme ou d’une femme comme prix d’un titre, élèvent une prière en disant qu’ils établissent ce dernier comme ancien de l’église ou cette dernière comme diaconesse voire ancienne d’église au nom de Jésus, cela n’est pas au nom de Jésus, mais plutôt au nom de l’argent. Leur croyance n’est pas de témoigner Jésus, mais plutôt Jéhovah pourtant nous devons être édifiés sur le fondement des apôtres, des prophètes, et le Seigneur Jésus  lui-même. Ni les apôtres, ni les prophètes, ni Jésus lui-même n’ont parlé de Jéhovah, mais il a dit que nous soyons ses témoins parce que celui qui l’a vu a vu le Père. Si la volonté de Dieu n’est pas de demander de l’argent aux gens avant de prier sur eux, et que les gens le font, alors nous ne prions pas le même Dieu ou nous ne vivons pas la même volonté et le même sentiment. Si en Dieu on ne baptise pas les bébés et les enfants et en plus en leur prenant de l’argent, ceux qui le font ne prient pas le même Dieu ou ne vivent pas la même volonté que le seigneur Jésus. Le monde d’aujourd’hui est rempli de prêtres et de pasteurs qui vendent le baptême au prix d’argent, et également de ceux qui achètent ce baptême jusqu’aux chefs d’Etats, ministres… ; ces prêtres et pasteurs qui vendent le baptême sont des corrompus, et ces acheteurs de baptême sont des corrupteurs ; comment le monde ne sera-t-il pas rempli de la corruption et du faux ? En vérité, pour que la corruption et le faux diminuent dans ce siècle, cela doit commencer dans les églises.

Il y a un seul Dieu et un seul Seigneur Créateur, et plusieurs dieux et seigneurs créatures. J'ai rencontré certaines personnes qui m’ont dit que nous prions le même Dieu que nous soyons catholiques, protestants, témoins de Jéhovah, pentecôtistes… : Je leur ai fait comprendre que non seulement ils ont acheté le baptême au prix d’argent, mais en plus, cela a été fait lorsqu’ils étaient bébés ou enfants pour comprendre que nous ne prions pas le même dieu ou que nous ne pratiquons pas la même justice et volonté de Dieu et du seigneur Jésus-Christ. Je leur ai demandé de consulter la bible et ils ont refusé en me faisant comprendre qu’ils croient en leur prêtre ou le pasteur et je leur ai dit que c’est un autre dieu et seigneur qu’ils prient. Certains m’ont fait comprendre que si c’est ce que je dis, alors je suis contre l’église catholique, et j’ai répondu que je ne tremble pas devant le dénommé catholique. Que si je suis contre l’église de Dieu, sa recommandation, ses écrits, sa volonté et sa vérité, je vais trembler ; mais si je suis contre catholique et son église, je m’en fou du mensonge et des foutaises.

Il y a des gens qui sont tenus captifs dans ce mensonge et qui doivent être libérés, et pour cela, je ne viens pas faire le bon samaritain avec la tromperie et la séduction. Si les gens deviennent homosexuels, boivent le sang et mangent la chair humaine, couchent avec les animaux, les serpents, les fous… parce qu’ils veulent s’enrichir de la poussière sans valeur de fin, combien de fois dire la vérité du Seigneur Jésus pour m’enrichir et enrichir les autres d’une richesse sans fin de valeur même si cela me vaudra un assassinat comme Jean Baptiste, ou encore une pendaison comme le Seigneur Jésus.

 

  CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle. (Jean 8/32)

 

COMMENT UN PEUPLE DOIT-IL ETRE SOUVERAIN ET VOTER  QUELQU’UN QUI DOIT ETRE AU SOMMET DE L’ETAT AFIN DE LE DIRIGER DANS LES MEILLEURES CONDITIONS ?

C’est le 362ème message.

 

En vérité, la souveraineté d’un peuple vient de la crainte de Dieu au point où ce dernier fait de grands efforts pour dominer la corruption, l’injustice, le tribalisme, l’abus de l’autorité, les détournements des fonds publics, l’égoïsme, l’ingratitude, la paresse et le mépris vis-à-vis de son semblable quelle que soit sa classe sociale. Ce peuple ne doit pas chercher à travailler et à vouloir vivre pour le présent, mais plutôt pour l’avenir.

En vérité, le peuple étant souverain, libre et digne, ne vote pas quelqu’un pour le matériel qu’il donne pour sa campagne, ni parce qu’il est ressortissant de telle région, tribu, ou parce qu’il parle telle langue, ni encore moins pour ses diplômes. Ces souverains et dignitaires ne doivent pas voter l’argent, le patois et le sang ; mais ils doivent plutôt voter le cœur soucieux et compatissant, qui s’inquiète pour le peuple jusqu’aux plus démunis. Ils doivent donc voter quelqu’un qui a un cœur qui peut se mettre à la place des autres spirituellement et ressentir leur souffrance, afin que ressentant et partageant cette souffrance, il se soucie grandement d’eux et leur vient en aide comme s’il le faisait pour lui-même.

Un peuple souverain, libre et digne vote le cœur de celui-là qui mange après la population, car celui-ci doit être comme une femme et ses enfants où, lorsque celle-ci mange avant ses enfants, elle n’a pas l’appétit ; c’est comme si cette nourriture n’avait pas de goût dans sa bouche, et son cœur n’est pas en joie. Mais, lorsqu’elle mange après que ses enfants aient mangé, elle a l’appétit et son cœur vibre de joie, parce que ses enfants sont en joie, et ses enfants ne sont en joie que lorsqu’ils ont mangé ; voilà pourquoi elle doit manger après ses enfants. Donc, ces peuples souverains et dignes doivent avoir  un dirigeant au sommet de l’Etat avec le sentiment semblable à celui de cette femme. On vote quelqu’un qui a un cœur qui peut palper ou toucher du doigt la souffrance du bas peuple ou des plus démunis. Cet élu du peuple doit rendre visite à sa population jusqu’aux frontières des pays voisins, et même ceux qui sont au plus profond de la brousse, afin de mesurer la souffrance que les populations endurent à cause du manque de routes, d’eau, d’électricité, des centres de santé…. Etant proche et à l’écoute des populations, il prendra les mesures nécessaires pour leur venir en aide, car la souffrance du peuple doit faire et être sa souffrance.

En vérité, un peuple souverain et digne ne vote pas un roi ou un président de la nation pour ses grands diplômes ou à cause du matériel qu’il donne pour sa campagne, mais plutôt pour son grand cœur soucieux, le cœur riche qu’il offre pour servir la nation. Voilà pourquoi hier, au temps du prophète Samuel, lorsque le peuple d’Israël pleurait sur la mauvaise conduite du roi Saül, il a demandé à Dieu de lui procurer un grand roi. C’est pourquoi il est écrit : «L'Éternel dit à Samuel: Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül? Je l'ai rejeté, afin qu'il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d'huile, et va; je t'enverrai chez Isaï, Bethléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi.  » (1Samuel 16/1). Ce roi que Dieu avait choisi pour diriger ce grand peuple n’était autre que David. Dieu l’avait choisi non pour ses grandes études dans la connaissance des choses de la terre ou ses grands diplômes, ni pour sa grande taille ou son âge avancé, mais pour son grand cœur de miséricorde. Voilà pourquoi Dieu rendait témoignage sur David en disant : « … J'ai trouvé David, fils d'Isaï, homme selon mon coeur, qui accomplira toutes mes volontés.» (Actes 13/22).

Aussi, Salomon fils de David, qui avait vécu auprès de son père, avait su que ce dernier avait  été choisi par Dieu pour diriger ce grand peuple, non parce qu’il avait des grands diplômes, une grande taille ou un âge avancé, mais parce qu’il avait un cœur grand et riche dans la miséricorde. C’est pourquoi lorsque lui aussi s’était assis à la place de son père en tant que roi d’Israël, l’Eternel lui était apparu en songe et lui avait dit de lui demander ce qu’il veut pour qu’il le lui donne tel qu’il est dit : « A Gabaon, l'Éternel apparut en songe à Salomon pendant la nuit, et Dieu lui dit: Demande ce que tu veux que je te donne.  » (1Rois 3/5) ; et, Salomon n’avait demandé à Dieu ni la richesse de la terre qui est le matériel, ni la richesse du cerveau qui est la connaissance des choses de la terre encore appelée bagage intellectuel, mais la richesse du cœur, richesse pour laquelle son père avait été choisi pour être roi. Ainsi il répondit à l’éternel : «Accorde donc à ton serviteur un coeur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner le bien du mal! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux?  » (1Rois 3/9). Cette demande avait grandement plu à Dieu tel qu’il est dit : «Cette demande de Salomon plut au Seigneur.  » (1Rois 3/10).

Donc, un peuple souverain, libre et digne ne vote pas quelqu’un pour le diriger parce que ce dernier a une grande connaissance des choses de la terre ou de grands diplômes, ni parce qu’il lui donne du matériel lors de sa campagne, ou encore moins parce qu’il est de telle région, telle tribu… mais parce qu’il a un grand cœur riche dans la miséricorde et la justice, et mange après le peuple. Ce n’est pas comme je vois dans certains pays d’Afrique Subsaharien où un président abuse non seulement le peuple, mais s’éternise au pouvoir et, chaque fois que les élections présidentielles approchent, il envoie les gens auprès de la population avec des tissus pagnes de son parti, des machettes, des houes, du riz, du poisson et des billets de 1000frs et 2000frs. La population, en voyant cela, ne regardera pas son avenir ni celui de sa progéniture pour espérer à sa tête un homme de grand cœur, soucieux des plus démunis ; mais elle va plutôt regarder le présent, et cette nourriture qu’elle va manger ne restera pas longtemps dans son ventre. Parfois même, les gens vont se disputer et bagarrer pour cette poussière (de la bière et le riz). Cette population, à la vue de ce petit tas de poussière qui est devant elle, ira même plus loin en chantant le nom de ce président en poste jusqu’à lui proclamer encore 20 ou 25 ans de plus au pouvoir.

En vérité, si une population n’est pas au-dessus de son président, elle ne peut pas être souveraine et digne. L’on va appeler ce peuple souverain, mais il n’aura pas une véritable souveraineté et une dignité. Etre un peuple souverain, c’est avoir un roi ou président qui est serviteur de son peuple. Le peuple le fait dirigeant pour qu’il le fasse manger dans de bonnes conditions et non l’inverse. Il est serviteur et doit souffrir pour sa nation. Il doit mettre tous ses moyens en jeu pour que le peuple puisse vivre dans de bonnes conditions. Il ne doit pas se servir de l’argent produit par le travail du peuple comme richesse personnelle, et aller le stocker dans des banques à l’étranger ; il ne doit pas utiliser cet argent pour créer des entreprises à l’étranger à des fins personnelles, car il est avant tout le serviteur du peuple. Il est comme un véritable homme ou berger de Dieu qui se sacrifie pour les brebis de Christ.

Quand on observe le monde d’aujourd’hui, on voit que les rois et les présidents qui sont censés être des hommes de Dieu au service de leur nation, considèrent plutôt que la nation qu’ils sont censés servir soit à leur service. Ils veulent plutôt dépouiller leur population, vider les caisses de l’Etat ou s’en approprier comme fortune personnelle, et amener la population à travailler pour eux. C’est le cas dans la majorité des Etats africains ; ils vident les fonds publics, privatisent les sociétés d’Etat pour des  fins personnelles, ils vivent dans leur propre pays et s’entourent de protection comme s’ils étaient dans un pays étranger où il y a la guerre, mais se comportent dans les autres pays comme chez soi. Voilà pourquoi pour certains présidents africains, lorsqu’ils quittent le pouvoir, ils sont incapables de rester dans leur propre pays. Déjà même lorsqu’ils sont au pouvoir, ils savent qu’après leur mandat, ils ne resteront plus dans leur propre pays. C’est pour cela qu’ils vivent comme des étrangers, détournant les fonds publics pour aller les garder dans leur futur pays d’exil. Mais quelle souveraineté et dignité pour ces pays, ces présidents ou rois ! En vérité, lorsque je les regarde, ils sont comme des mercenaires dont la mission est de piller l’Etat qu’ils dirigent, sachant qu’après leur mandat ils iront s’exiler dans un autre pays.

Un président ou un roi ne reste pas assis dans son palais, mais travaille sur le terrain, touche du doigt la souffrance de son peuple. Il ne dort pas pour attendre qu’on vienne lui dire qu’un tronçon de route est fini, que tel pont est construit, que tel village est pourvu d’électricité ou que tel centre de santé ou hôpital est construit et est pourvu en médicaments. Il se charge personnellement de vérifier l’effectivité des travaux qu’il confie aux gens. Pour un président ou un roi, le travail c’est sur le terrain. Il doit voir comment sa population souffre et chercher  les moyens de remédier à cette souffrance. Il ne doit pas croire sur parole ceux qui viennent lui dire que tel travail entamé est déjà fini, livré en lui présentant  le  film d’un autre travail, pourtant  sur le terrain rien n’a bougé.

Si le pays proteste contre les actions de son dirigeant et juge qu’il n’est plus apte à le conduire, celui-ci se doit de démissionner dans la douceur et l’humilité. Combien de fois aujourd’hui des milliers de personnes meurent et d’autres se déplacent pour se réfugier dans des pays voisins à cause d’un président qui continue à s’accrocher au pouvoir ? C’est l’heure pour qu’un peuple, un pays ou un Etat devienne souverain et soit capable de voter un grand souverain pour le diriger. Ce siècle ne manque pas d’hommes de Dieu diplômés, et ceux qui sont sortis des grandes écoles de formation biblique, ni les millionnaires et milliardaires, les faiseurs de miracles, de prophéties, de visions et de voyances, mais des hommes de Dieu véritables qui…

 

 

         CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle.     (Jean 8/32)

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