UN BIENFAIT MAIS MAL CONÇU
C’est le 106ème message.
Je suis ce que je suis par la volonté de Dieu, car c’est lui (Jésus-Christ) qui m’a envoyé. Etre un envoyé de Dieu signifie vivre la miséricorde de Dieu, mais cette miséricorde n’est pas regardée comme un bienfait par les uns et les autres (Jean 18/29-30). En plus de vivre cet évangile, je l’annonce aux autres en priant aussi sur les personnes envoûtées ou victimes d’une maladie mystique sans que celles-ci (personnes) ne dépensent un seul franc pour s’acheter un quelconque produit dit spirituel. Car, le Seigneur Jésus m’a donné gratuitement sa parole et il suffit pour moi d’ouvrir ma bouche pour que les hommes reçoivent la guérison et pour cela, je suis appelé à donner gratuitement parce qu’il a tout payé. Mais malgré les sacrifices que je fais à cause de Jésus-Christ vivant en moi, certaines personnes trouvent cela comme étant un mal-fait.
En fait, c’est le cas d’une femme que je connaissais déjà dans la chair parce que nous venons tous d’une même localité. Celle-ci étant venue auprès de moi et m’a dit qu’elle souffre parce que l’esprit de son mari vit en elle. Et je lui ai demandé comment cela est-il possible ? Elle me dit simplement que son mari l’a envoûtée. Je lui demande : « qui te l’a dit ? ». Sans me donner une réponse directe, elle me dit : ‘’tout mon corps me fait mal et même ma peau a changé et pour cela, j’ai visité plusieurs guérisseurs ou tradi-praticiens, j’ai même fréquenté certaines maisons de prière et le dernier homme de Dieu que j’ai eu à fréquenter est un prophète (dont je préfère taire le nom) qui m’a demandé 9 bouteilles d’huile d’olive, mais jusque là je n’ai pas pu être délivrée, elle ajouta qu’elle a déjà beaucoup marché et dépensé énormément d’argent’’. Je lui dis que le Dieu que je sers est vivant et il n’a besoin d’aucun matériel ni même de l’argent pour délivrer une personne malade. Ensuite, je lui dis de considérer cette parole que j’annonce comme sa vie, sa protection. Après cette conversation, elle est venue écouter la parole que je prêche et après la prédication, je lui ai imposé les mains et celle-ci a commencé à manifester et après quelque temps, elle est revenue en elle et je lui dis de revenir le lendemain. Elle est allée dire à son mari qu’elle était chez moi et que cette fois elle sera délivrée, c'est-à-dire que l’esprit de son mari quittera enfin son corps. Mais, son mari lui dit en retour : « va et dit à ce pasteur qu’il est encore petit parce que je suis fort ».
Le lendemain étant arrivé, sa femme est revenue et quand j’ai commencé à prier, elle à manifester jusqu’à plier les coups de poing. Quand je l’ai touchée, elle est tombée et je lui ai demandé : « quel est ton nom ? », et l’esprit qui était en elle répond : « c’est moi son mari » ; je lui demande : « tu viens me combattre ? », il me répond : « c’est parce que je ne te connaissais pas, car tu me menaces. ». Cet esprit m’a raconté comment il a détruit le commerce de sa femme, son corps et ainsi que sa voiture. Ensuite, l’esprit me dit qu’il a 76 ans et qu’il va remettre toutes les choses de sa femme qu’il avait prises. Enfin il ajouta: « comme je suis entrain de sortir de ce corps, je mourrai bientôt. Mais le lendemain, cette femme me dit que lorsqu’elle est rentrée ce jour là, elle a trouvé son mari à la porte et celui-ci lui a dit qu’il me portera plainte. Quelques mois plus tard, cette femme me demande : « pourquoi mon mari a dit que dès qu’il sort de mon corps il mourra et jusqu’aujourd’hui il n’est pas encore mort ? ». Je lui ai dit de ne pas souhaiter sa mort, mais son changement (abandonner sa mauvaise vie au profit de celle de Jésus-Christ), cela n’a même pas fait quelques mois, son mari est décédé et son esprit entra de nouveau dans elle et celle-ci (sa femme) a été envoûtée pour la deuxième fois. Après le deuil, cette femme revient me voir pour me dire que ça ne va pas. Lorsque j’ai commencé à prier dans la salle où il y avait beaucoup de personnes, l’esprit qui était en elle l’a amenée à se diriger brusquement vers moi pour me dire : « pourquoi veux-tu que je sorte de ce corps qui est ma maison ? » Cet esprit m’a supplié de le laisser dans ce corps parce qu’il ne voulait pas que cette femme reste avec ses biens. Pour cet esprit, il avait sa première femme qui était morte, car c’est elle qui devait hériter de ses biens et non celle qui est envoûtée. Il ajouta que les petits-fils de sa première femme n’ont pas de maison, mais cette femme veut rester avec tous ses biens pour manger avec sa famille ; et il me supplia pour la deuxième fois de le laisser dans ce corps. Malgré cela, j’ai prié et il a libéré cette dernière.
Mais après quelques temps, cette femme décide d’aller au village pour rembourser l’argent qu’elle avait emprunté et elle n’a que fait un jour. Lorsqu’elle revient en ville, on me dit que ça ne va pas, qu’elle est gravement malade et que cette fois-ci, c’est très grave. Je me rends donc chez elle et je trouve qu’elle parle à peine ; mais elle m’a néanmoins raconté qu’elle était au village et qu’elle n’est pas rentrée en bon état. Je lui ai dit de faire des efforts pour venir à la prière, même s’il faut qu’elle emprunte une moto ; et c’est ce qu’elle a fait. Quand j’ai commencé à prier sur elle, l’esprit de sa mère commence à m’appeler par mon nom en me disant : « laisse mon enfant, comment quelqu’un peut accoucher son enfant et toi tu viens le protéger quand elle a besoin de le manger ? Accouche tes enfants protège-les ; d’ailleurs marie toi aussi on voit ». Elle ajoute : « tu trouves que les gens œuvrent dans le mal depuis longtemps et tu veux les détruire. Qui t’a envoyé ? Laisse ma fille mourir comme son grand frère ». Cet esprit m’a encore dit que cette femme glissait comme un poisson parce qu’elle fréquentait trop les marabouts. En insistant dans les recommandations, la mère de cette femme me dit qu’elle a été trompée par une veuve au village chez qui elle avait emprunté de l’argent pour sa fille. C’est donc elle (cette veuve) qui lui a demandé de donner sa fille en repas (sacrifice) à leur groupe. Cet esprit a dit beaucoup de choses mais je ne peux pas tout dire. Après avoir parlé, j’ai prié sur cette femme et sa mère a libéré son corps. Mais quelques jours après, cette même femme (celle qui a été délivrée) revient à la prière et quand je commence à prier, c’est l’esprit de sa mère, celui de la veuve et celui de son mari qui commencent à manifester en parlant beaucoup de choses et, elle fut encore délivrée. Quelques semaines après, elle est revenue à la prière et quand j’ai commencé à prier, directement sa mère me dit : « nous sommes venus nombreux dans ce corps pour te combattre et cette fois-ci j’ai du renfort ». Mais j’ai dit à cette femme de rentrer et de revenir le lendemain ; elle m’a écouté et cette fois encore, elle fut délivrée de ces légions.
Et un autre jour, cette même femme revient à la maison à 5h du matin, on me réveille pour me dire qu’elle est là et elle a besoin de moi. Je suis sorti et je lui ai demandé comment elle se sentait, elle me dit que ça ne va pas, car sa tête lui fait mal et c’est comme si au niveau de son front, elle recevait des coups de marteau, ce qui fait qu’elle soulevait à peine la tête. Je lui ai demandé de patienter jusqu’à 6h. Avant de prier sur elle, je lui dis qu’elle a un panier sur sa tête qui est la cause de ce mal.
Mais malheureusement, deux jours après, elle revient à la maison très tôt le matin et on me réveille cette fois encore pour me dire qu’elle est là. Je vais vers elle et je lui demande comment elle se sent, elle me répond malgré elle pourtant, elle est mécontente. Je lui pose la question de savoir ce qui ne va pas ? C’est en ce moment qu’elle me dit : ‘’cette nuit, j’ai fais un rêve et dans ce rêve j’ai vu mon feu mari qui m’a dit qu’il m’a fait porter un panier dans lequel il y avait mes chances, mais je suis allée chez le pasteur et il me l’a enlevé, que je vienne pour que tu me remettes ce panier.’’ Et elle me dit : ’’Comme tu me vois ici chez toi c’est pour que tu me remettes ce panier’’ ; et elle était très en colère, elle me parlait avec un ton méprisant. Après avoir parlé, elle me demande si j’ai déjà remis son panier et si elle peut déjà partir. Je lui demande d’attendre. Je me suis levé de là où j’étais, j’ai raclé le sol (à l’endroit où j’avais d’abord prié sur elle) et j’ai déposé cela sur sa tête sans même la toucher avec mes mains et je lui ai dit que ça va et qu’elle pouvait partir.
Deux jours plus tard, on m’appelle depuis Yaoundé pour me demander ce qui ne va pas; j’ai demandé à mon frère ce qu’il aurait entendu de moi ? c’est en ce moment qu’il me dit qu’il a vu des gens qui lui ont dit que cette femme a appelé certaines personnes pour leur dire que moi j’ai voulu prendre ses chances ; et cette bonne nouvelle du Diable a été annoncée partout. Mais j’ai dit que c’est une grande gloire parce que le Seigneur Jésus-Christ a tout fait pour cette femme à travers moi et si c’est son merci là-bas, que seul Dieu soit loué. Le Seigneur Jésus-Christ est avec moi et quoique les hommes disent, je resterai le même. Mais comprenons une chose, si cette femme revient vers moi pour une quelconque délivrance, mon Dieu et moi seront toujours là pour prier sur elle car la miséricorde de Dieu que je porte m’a affranchi du diable. Je n’ai pas affaire aux hommes physiques, mais aux esprits (le diable). La femme dont j’ai parlé n’a acheté ni matériel, ni même donné un franc pour ses multiples délivrances. Mais tout ce que je sais est que le diable passe par l’homme pour me combattre. Seule la connaissance de la vérité de Jésus m’a affranchi de toutes ces choses.
Moi qui suis envoyé de Dieu, j’ai besoin de l’âme de cette femme et non de son corps ou de son matériel. Mais ce que je sais est que cette femme était venue vers moi un jour et avait beaucoup pleuré en me disant : « si tu étais ici, mon grand frère ne serait pas mort, la manière par laquelle on l’avait tué, c’est aussi de la même manière qu’on a voulu me tuer». Mais seule la miséricorde de Dieu soit louée pour l’Eternité.
CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle. (Jean 8/32)