JE NE SUIS PAS DEVENU APOTRE, MAIS JE LE SUIS DEPUIS MA NAISSANCE
C’est le 68ème message
Dans mon enfance, plus précisément à l’âge de 06 mois, j’ai parlé de l’arrivée du Seigneur Jésus, de l’accroissement de l’abomination qu’on voit aujourd’hui et ensuite j’ai dit tout ce que j’allais faire quand le moment arrivera. Mais quand je grandissais, je ne m’intéressais pas à la volonté de Dieu et je ne voulais même pas en parler avec une personne parce que pour moi ou alors dans ma tête c’était comme une perte de temps, je dirais même comme une prison. Je voulais premièrement devenir une star et avoir beaucoup d’argent pour pouvoir aider les pauvres. Même comme je voulais devenir une star, j’avais toujours en moi un sentiment de pitié, c’est pourquoi je n’aimais pas voir quelqu’un souffrir, car je préférais souvent souffrir à la place de celui qui souffre
Pour devenir star, j’ai commencé à faire la boxe et cela ma permis d’arriver dans certains pays. Même quand je pratiquais ce sport, j’étais toujours malade mais je forçais parce que mon but était de gagner beaucoup d’argent afin d’aider ma famille et bien d’autres personnes. Etant donné que la maladie ne me permettait pas de faire le sport comme je voulais, j’ai commencé en Novembre 2009 à Yaoundé à aller écouter la parole de Dieu là où l’un de mes frères avait l’habitude d’aller. Un jour, quand ce monsieur faisait ses visions dans la salle de prière, il me dit ceci : Dieu me dit que tu as un cœur qu’il veut et que tu es son messager ; ensuite il me dit que tu ne te connais pas toi-même.
Lorsqu’il m’a dit toutes ces choses j’ai coulé les larmes, j’ai directement pensé au rêve que j’avais fait en 2003. Dans ce rêve, je sortais d’une rivière avec des vêtements blancs et quand j’avais franchi le bord de cette rivière, quelqu’un m’a tendu la Bible sans que je ne voie ni son visage ni même ses mains. Le lendemain, j’avais raconté ce rêve à ma mère qui m’avait d’ailleurs dit : peut-être que tu seras un pasteur mais moi je ne voulais pas entendre cela parce que je m’intéressais à la boxe.
Le monsieur qui m’avait dit cette vision dans la salle de prière était un prophète. Ce dernier avait fixé un jour de baptême pour certaines personnes et dans la salle de prière il avait demandé que, qui sont ceux qui veulent s’ajouter à ceux-ci pour être baptisé ? J’ai été intéressé et le dimanche qui suivait je me suis fait baptiser. Après le baptême, nous sommes revenus à « l’église » et quand la prière avait commencé, j’avais parlé pendant au moins une heure dans une langue que je n’avais ni entendue ni même parlée un jour et j’étais trempé de sueur jusqu’aux chaussettes. Après la clôture de la prière, tout le monde est venu me saluer en me disant du courage !
En Décembre 2009, toujours à Yaoundé même comme je m’étais déjà baptisé, ça n’empêchait pas que je continue avec la boxe ; mais en moi je sentais que ça n’allait pas. Et un jour, j’ai commencé à entendre une voix qui me parlait et ensuite dans la nuit j’ai vu dans le rêve une vieille maison et au moment où je guettais l’intérieur j’ai vu des vieilles chaises et j’ai entendu une voix qui me disait c’est ici.
Au début du mois de Janvier 2010, étant toujours à Yaoundé, j’avais programmé descendre à Douala à la fin dudit mois, ce qui fait que j’étais même allé voir le prophète qui m’avait baptisé pour lui dire qu’à la fin du mois de Janvier j’irai à Douala et je lui avais dit ce que je ressentais en moi, il m’a dit que c’est une semence de Dieu. Ce même jour lorsque je dormais, j’ai entendu la voix d’une personne qui me grondait en me disant pourquoi est-ce que tu n’obéis pas quand je te demande d’aller quelque part ? Une crainte m’avait attrapé au point où j’ai programmé le voyage le lendemain.
Ce lendemain qui était le 22 Janvier 2010, je suis arrivé à Douala et la même soirée, j’ai coulé les larmes en demandant à Dieu ce que je suis venu faire à Douala, car je me voyais comme un prisonnier et aussi que je ne connaissais pas prier ni même bien lire la Bible pour ne pas dire l’enseigner aux gens, parce qu’elle m’était étrangère. Dans la nuit j’avais entendu une voix qui me disait tu n’es pas seul et ce même soir, j’avais pris la décision de jeûner pendant deux jours et après ce jeûne, j’ai pris la Bible, je l’ai ouverte et j’ai directement commencé à la lire, à l’interpréter, à parler de ce que Dieu veut et à prier sur les gens qui étaient à côté de moi. Après deux semaines, je me suis dit qu’il faut que j’aille à Yaoundé rencontrer le prophète qui m’avait baptisé. Avant d’y aller, le Seigneur m’avait montré comment il sera difficile pour moi de causer avec ce prophète. Dès que j’arrive à Yaoundé je dis à mon frère qui partait toujours chez ce prophète que, je suis venu voir le prophète mais je sais qu’il me recevra malgré lui. Mon frère me dit : comment tu peux dire une chose pareille ! J’ai fait deux jours à Yaoundé et pendant les deux jours j’ai fait les tours à l’église mais il me disait toujours on va causer et jamais on ne parvenait à le faire. Le dernier jour lorsque j’ai vu qu’il partait déjà entrer dans sa voiture pour rentrer, je l’ai suivi et c’est donc à ce moment qu’il me dit Champi c’est comment ? Je lui ai répondu ça va bien parce que j’ai commencé à annoncer la parole de Dieu à Douala. Il me dit : tu es encore jeune et il ajoute que si c’est bon pour toi que ce soit bon, dès qu’il m’a dit cela, il est entré dans sa voiture. Lorsqu’il est parti, j’ai revu ce que le Seigneur m’avait montré et mon frère était étonné de voir son prophète réagir de la sorte.
Lorsque je suis rentré à Douala, le Seigneur a commencé à me montrer beaucoup de chose. Etant à Douala, j’ai appelé ce prophète au téléphone et il m’a seulement dit : envoie moi la dîme. J’ai fait l’effort de lui envoyé mon propre argent parce que moi-même je ne mettais pas encore le panier pour recevoir l’offrande ou la dîme. Je l’ai appelé un autre jour et cette fois-là il m’a directement dit : parle je t’écoute. Lorsqu’il a parlé ainsi, j’ai directement compris ce que j’avais vu en vision. Le Seigneur faisait tout cela parce qu’il ne voulait pas que je me forme auprès des hommes de peur de copier leurs habitudes ; voilà pourquoi je travaille seulement avec celui qui est en moi et celui qui est en moi c’est Jésus-Christ. Car, il m’a fait grâce, ce qui fait que si quelqu’un a reçu un baptême d’eau et qu’il dispose son cœur quand je fais une prière d’ensemble ou alors une prière individuelle (imposition des mains), celui-ci peut facilement recevoir le Saint-Esprit.
De Janvier 2010 à Juin 2012, le Seigneur m’a enseigné et continue à le faire, car j’ai écrit ce témoignage étant sur place et j’ai déjà rédigé 67 messages. Le Seigneur m’a montré ce qui se passe dans les deux mondes, étant donné que le temps est petit et que la mission est grande, je suis donc obligé de travailler tous les jours. Car je ne suis pas venu pour le Cameroun, mais pour le monde entier. Je suis venu faire voir et faire connaître aux hommes la puissance de Dieu et aussi les amener à découvrir eux-mêmes ce que Dieu leur a donné.
Aujourd’hui, j’ai vu que les hommes regardent l’ancienneté dans ces maisons de prière. Lorsque je rencontre quelqu’un qui ne me connaît pas et que celui-ci me demande combien de temps as-tu déjà mis dans la foi ? Quand je lui réponds que je n’ai même pas encore fait deux ans, il me dit : donc tu tète encore c’est-à-dire que je suis encore un nouveau né. J’ai compris que les gens non seulement confondent les choses, mais aussi ils ne savent pas que je n’ai jamais été enseigné par un homme.
Mon grand-père aimait toujours dire aux gens que, l’enfant que vous voyez là avait parlé quand il était bébé et, il disait aux gens, observez seulement ce qui se passera dans son avenir. Quand le temps du Seigneur a sonné, il m’a parlé et j’ai commencé à œuvrer pour lui. Cela a été comme un miracle aux yeux des gens et même pour le prophète qui m’avait baptisé. C’est pour vous dire que je ne suis pas devenu apôtre mais je le suis depuis ma naissance, mais seul le lendemain parlera de lui-même.
CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle.(Jean 8/32)