COUPLE PRESIDENTIEL, L’AMOUR ET LA RICHESSE QUE J’AI POUR VOUS EST EN VERITE DE VOUS DIRE DE NE PAS VOUS SOUCIER, VOUS INQUIETER ET VOUS LAMENTER DE L’AVENIR PASSAGER DE VOTRE CHAIR SI VOUS VENEZ A PERDRE LE POUVOIR, MAIS PLUTOT DE L’AVENIR ETERNEL DE VOS AMES SI VOUS VENEZ A PERDRE LE ROYAUME DES CIEUX
C’est le 544ème message
Dieu m’a rendu tellement grand et riche à travers la manifestation de la gloire de Jésus-Christ en moi, et cette grandeur et richesse ne se voient pas aux yeux physiques ou charnels. La gloire de Christ ou la richesse de la création que j’ai en moi, ainsi que la considération de Dieu ne m’amènent pas à rechercher et à voir comme grands dans ce monde les chefs d’Etats ou les couples présidentiels. La richesse de la création ou la parole créatrice que je porte en moi ne m’amène pas à courir derrière la terre ou à admirer les hommes qui possèdent les choses de la terre. La connaissance du créateur de toutes choses que j’ai dans mon cœur, ne m’amène pas à admirer le cerveau qui porte un bagage intellectuel ou une grande connaissance des choses de la terre. Ma popularité auprès des anges de Dieu ne m’amène pas à chercher une popularité auprès des hommes de tous continents, de toutes langues et couleurs de peau. Mon appartenance au royaume des cieux et mon autonomie ne m’amènent pas à courir après la recherche de la nationalité de quelque pays que ce soit dans ce monde.
Président Paul Biya, que vous quittez le pouvoir ou que vous y restez n’inquiète pas mon cœur, mais c’est plutôt le fait de voir votre âme quitter la terre ou la chair sans vie du royaume des cieux et sans justice de Dieu qui m’inquiète. Quand je vous regarde, c’est pour observer votre bouche, non pour attendre de vous une parole de nomination à un poste, ou un ordre de décaissement d’une somme d’argent, mais un cri de faim et de soif qui réclame l’écoute de la parole de Christ, qui n’est pas corrompue par les choses qu’elle a créées, parole supérieure à tout homme pour le redresser et le ramener dans la pensée et le sentiment de Dieu. Président, vous devez connaitre qu’il y a plus que la gouvernance sur les hommes et la possession du matériel que vous devez chercher premièrement : c’est la domination sur le mal et sur la mort éternelle. Président, le seigneur Jésus à qui vous dites appartenir en tant que chrétien est venu non pour que vous ayez le pouvoir de dominer sur les hommes, mais plutôt sur le mal et la mort éternelle. Président, depuis la venue du seigneur Jésus sur terre, se faisant chair pour sacrifier cette motte de terre qui ne servait de rien afin de racheter nos âmes entre les mains du diable, l’homme ne devait plus vivre et souffrir pour sa chair, mais plutôt pour son âme ; il ne devait pas aussi perdre son âme pour gagner autre chose, mais il doit perdre toute chose pour gagner son âme. Président, le seigneur Jésus nous pose cette question : « que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme?» (Marc 8/36). Président, l’âme de l’homme n’a pas de prix pour être échangée contre quelque chose ; voila même pourquoi le seigneur Jésus nous pose cette autre question : « Que donnerait un homme en échange de son âme?» (Marc 8/37).
Président, il n’y a rien dans ce monde à chercher premièrement qui soit au dessus du royaume des cieux et de la justice de Dieu, tel que le Christ nous recommande en disant : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.» (Matthieu 6/33). Président, ne vous réjouissez pas de ce que des gens vous ont raconté que vous avez reçu le baptême étant bébé ou enfant, parce que dans la justice de Dieu, il n’y a point de mensonge ; mais réjouissez-vous si vous êtes venu de vous-même, comme les serviteurs de Dieu des temps bibliques, solliciter le baptême après l’écoute et la croyance à la bonne nouvelle du royaume des cieux, et la repentance des œuvres mortes (Matthieu 3/13, Marc 16/16, Actes 8/36-38). Président, ne vous réjouissez pas de ce que votre père était catéchiste, parce que cela n’existe pas en Dieu ; mais réjouissez-vous si vous êtes né d’eau et d’esprit, et que vous vous faites conduire par l’esprit de Dieu pour être fils de Dieu (Jean 3/5, Romain 8/14).
Président, le seigneur Jésus a payé le prix par sa souffrance et sa mort sur la croix afin que nous ne soyons plus redevables au diable ni même attendre ses aides ou ses services pour nous contraindre ou pour nous conditionner à devenir homosexuel, franc mâcon, rosicrucien, à sacrifier le sang des humains, boire ce sang et manger la chair humaine, incarner l’animal ou posséder l’animal en esprit, faire des rapports sexuels avec des cadavres, avoir des liens ou des rapports avec les esprits des eaux appelés mami water …. Président, j’ai une trentaine d’années derrière moi, et lorsque les premiers prélats catholiques trouvaient la mort au Cameroun, j’étais encore un petit enfant ; mais le décès de Jean Marie Benoit Mballa, évêque de Bafia, survient alors que je suis déjà grand, et spirituellement j’ai vu des choses qui m’ont presque troublé. Président, comment peut-on dire que le Cameroun est un pays de paix, une terre d’accueil, et que autant de prélats y soient assassinés, alors que cela est moins dans d’autres pays d’Afrique et du monde entier ? Comment peut-on comprendre que pendant que vous êtes au pouvoir, qu’il y ait autant d’assassinats perpétrés des prélats catholiques, alors que vous êtes chrétien catholique et ancien séminariste, fils d’un père catéchiste ? Le Cameroun est l’un des Etats au monde ayant connu plus de crimes sur les prélats catholiques, ce qu’on ne retrouve même pas dans les Etats islamiques.
Président, qu’est ce que je peux souhaiter pour vous et pour tous les camerounais ? Serait-ce que vos ventres soient rassasiés tous les jours de la qualité et de la quantité de la nourriture qui finit sa course dans les W.C, que vous possédiez des vêtements, des caisses roulantes et volantes pour voitures et avions, ainsi que les bouts de papier numérotés pour argent, ou encore la santé de la chair ou motte de terre qui n’a que quelques jours pour retourner dans la terre d’où elle provient ? Non, du moins pas en premier, mais plutôt la vie de l’âme à travers l’écoute et la pratique de la parole qui est esprit et vie du seigneur Jésus. Président, si vous n’avez pas Jésus-Christ en vous, même si votre peau et les vêtements que vous portez ainsi que les grands parfums que vous mettez sur vous pour dégager une fraicheur de l’extérieur, vous resterez toujours comme l’escargot ou la tortue qui a pourri à l’intérieur, mais ayant une carapace ou une coquille luisante. Président, avant que le seigneur Jésus ne vienne en sacrifice sur la terre pour nous, l’homme tirait son pouvoir de l’animal ou des choses, sa richesse des objets de la terre, et sa gloire de l’admiration et des acclamations des mains d’hommes ; mais depuis que le seigneur est présent, l’homme doit tirer son pouvoir, sa puissance, sa gloire et sa richesse de lui qui est éternel et créateur de ce monde. Président, la valeur de l’homme ne doit pas venir de la possession des choses que Dieu a créées pour être à son service, mais de Dieu qui a créé l’homme pour que ce dernier le serve. Président, le bonheur de l’âme est éternel, et celui de la chair est passager ; mais il vaut mieux avoir le courage de se repentir et éviter l’humiliation et la souffrance éternelle dans le lac de feu, que d’avoir la honte pour ne pas se repentir en évitant les moqueries des hommes et être destiné à passer une éternité dans la flamme.
En vérité, quand je regarde les âmes des hommes qui ont atteint le sommet des vanités dans ce monde sans Christ, et qui sont flattés, séduits, admirés et contemplés par les hommes de Dieu, cela me fait avoir une grande tristesse et un chagrin continuel dans mon cœur et esprit. Mais à Dieu seul, la pitié et l’amour envers tous les hommes à travers son fils Jésus-Christ, qu’il a sacrifié pour le salut de nos âmes pour l’éternité.
CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle. (Jean 8/32)