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COMMENT UN PEUPLE DOIT-IL ETRE SOUVERAIN ET VOTER  QUELQU’UN QUI DOIT ETRE AU SOMMET DE L’ETAT AFIN DE LE DIRIGER DANS LES MEILLEURES CONDITIONS ?

C’est le 362ème message.

 

En vérité, la souveraineté d’un peuple vient de la crainte de Dieu au point où ce dernier fait de grands efforts pour dominer la corruption, l’injustice, le tribalisme, l’abus de l’autorité, les détournements des fonds publics, l’égoïsme, l’ingratitude, la paresse et le mépris vis-à-vis de son semblable quelle que soit sa classe sociale. Ce peuple ne doit pas chercher à travailler et à vouloir vivre pour le présent, mais plutôt pour l’avenir.

En vérité, le peuple étant souverain, libre et digne, ne vote pas quelqu’un pour le matériel qu’il donne pour sa campagne, ni parce qu’il est ressortissant de telle région, tribu, ou parce qu’il parle telle langue, ni encore moins pour ses diplômes. Ces souverains et dignitaires ne doivent pas voter l’argent, le patois et le sang ; mais ils doivent plutôt voter le cœur soucieux et compatissant, qui s’inquiète pour le peuple jusqu’aux plus démunis. Ils doivent donc voter quelqu’un qui a un cœur qui peut se mettre à la place des autres spirituellement et ressentir leur souffrance, afin que ressentant et partageant cette souffrance, il se soucie grandement d’eux et leur vient en aide comme s’il le faisait pour lui-même.

Un peuple souverain, libre et digne vote le cœur de celui-là qui mange après la population, car celui-ci doit être comme une femme et ses enfants où, lorsque celle-ci mange avant ses enfants, elle n’a pas l’appétit ; c’est comme si cette nourriture n’avait pas de goût dans sa bouche, et son cœur n’est pas en joie. Mais, lorsqu’elle mange après que ses enfants aient mangé, elle a l’appétit et son cœur vibre de joie, parce que ses enfants sont en joie, et ses enfants ne sont en joie que lorsqu’ils ont mangé ; voilà pourquoi elle doit manger après ses enfants. Donc, ces peuples souverains et dignes doivent avoir  un dirigeant au sommet de l’Etat avec le sentiment semblable à celui de cette femme. On vote quelqu’un qui a un cœur qui peut palper ou toucher du doigt la souffrance du bas peuple ou des plus démunis. Cet élu du peuple doit rendre visite à sa population jusqu’aux frontières des pays voisins, et même ceux qui sont au plus profond de la brousse, afin de mesurer la souffrance que les populations endurent à cause du manque de routes, d’eau, d’électricité, des centres de santé…. Etant proche et à l’écoute des populations, il prendra les mesures nécessaires pour leur venir en aide, car la souffrance du peuple doit faire et être sa souffrance.

En vérité, un peuple souverain et digne ne vote pas un roi ou un président de la nation pour ses grands diplômes ou à cause du matériel qu’il donne pour sa campagne, mais plutôt pour son grand cœur soucieux, le cœur riche qu’il offre pour servir la nation. Voilà pourquoi hier, au temps du prophète Samuel, lorsque le peuple d’Israël pleurait sur la mauvaise conduite du roi Saül, il a demandé à Dieu de lui procurer un grand roi. C’est pourquoi il est écrit : «L'Éternel dit à Samuel: Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül? Je l'ai rejeté, afin qu'il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d'huile, et va; je t'enverrai chez Isaï, Bethléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi.  » (1Samuel 16/1). Ce roi que Dieu avait choisi pour diriger ce grand peuple n’était autre que David. Dieu l’avait choisi non pour ses grandes études dans la connaissance des choses de la terre ou ses grands diplômes, ni pour sa grande taille ou son âge avancé, mais pour son grand cœur de miséricorde. Voilà pourquoi Dieu rendait témoignage sur David en disant : « … J'ai trouvé David, fils d'Isaï, homme selon mon coeur, qui accomplira toutes mes volontés.» (Actes 13/22).

Aussi, Salomon fils de David, qui avait vécu auprès de son père, avait su que ce dernier avait  été choisi par Dieu pour diriger ce grand peuple, non parce qu’il avait des grands diplômes, une grande taille ou un âge avancé, mais parce qu’il avait un cœur grand et riche dans la miséricorde. C’est pourquoi lorsque lui aussi s’était assis à la place de son père en tant que roi d’Israël, l’Eternel lui était apparu en songe et lui avait dit de lui demander ce qu’il veut pour qu’il le lui donne tel qu’il est dit : « A Gabaon, l'Éternel apparut en songe à Salomon pendant la nuit, et Dieu lui dit: Demande ce que tu veux que je te donne.  » (1Rois 3/5) ; et, Salomon n’avait demandé à Dieu ni la richesse de la terre qui est le matériel, ni la richesse du cerveau qui est la connaissance des choses de la terre encore appelée bagage intellectuel, mais la richesse du cœur, richesse pour laquelle son père avait été choisi pour être roi. Ainsi il répondit à l’éternel : «Accorde donc à ton serviteur un coeur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner le bien du mal! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux?  » (1Rois 3/9). Cette demande avait grandement plu à Dieu tel qu’il est dit : «Cette demande de Salomon plut au Seigneur.  » (1Rois 3/10).

Donc, un peuple souverain, libre et digne ne vote pas quelqu’un pour le diriger parce que ce dernier a une grande connaissance des choses de la terre ou de grands diplômes, ni parce qu’il lui donne du matériel lors de sa campagne, ou encore moins parce qu’il est de telle région, telle tribu… mais parce qu’il a un grand cœur riche dans la miséricorde et la justice, et mange après le peuple. Ce n’est pas comme je vois dans certains pays d’Afrique Subsaharien où un président abuse non seulement le peuple, mais s’éternise au pouvoir et, chaque fois que les élections présidentielles approchent, il envoie les gens auprès de la population avec des tissus pagnes de son parti, des machettes, des houes, du riz, du poisson et des billets de 1000frs et 2000frs. La population, en voyant cela, ne regardera pas son avenir ni celui de sa progéniture pour espérer à sa tête un homme de grand cœur, soucieux des plus démunis ; mais elle va plutôt regarder le présent, et cette nourriture qu’elle va manger ne restera pas longtemps dans son ventre. Parfois même, les gens vont se disputer et bagarrer pour cette poussière (de la bière et le riz). Cette population, à la vue de ce petit tas de poussière qui est devant elle, ira même plus loin en chantant le nom de ce président en poste jusqu’à lui proclamer encore 20 ou 25 ans de plus au pouvoir.

En vérité, si une population n’est pas au-dessus de son président, elle ne peut pas être souveraine et digne. L’on va appeler ce peuple souverain, mais il n’aura pas une véritable souveraineté et une dignité. Etre un peuple souverain, c’est avoir un roi ou président qui est serviteur de son peuple. Le peuple le fait dirigeant pour qu’il le fasse manger dans de bonnes conditions et non l’inverse. Il est serviteur et doit souffrir pour sa nation. Il doit mettre tous ses moyens en jeu pour que le peuple puisse vivre dans de bonnes conditions. Il ne doit pas se servir de l’argent produit par le travail du peuple comme richesse personnelle, et aller le stocker dans des banques à l’étranger ; il ne doit pas utiliser cet argent pour créer des entreprises à l’étranger à des fins personnelles, car il est avant tout le serviteur du peuple. Il est comme un véritable homme ou berger de Dieu qui se sacrifie pour les brebis de Christ.

Quand on observe le monde d’aujourd’hui, on voit que les rois et les présidents qui sont censés être des hommes de Dieu au service de leur nation, considèrent plutôt que la nation qu’ils sont censés servir soit à leur service. Ils veulent plutôt dépouiller leur population, vider les caisses de l’Etat ou s’en approprier comme fortune personnelle, et amener la population à travailler pour eux. C’est le cas dans la majorité des Etats africains ; ils vident les fonds publics, privatisent les sociétés d’Etat pour des  fins personnelles, ils vivent dans leur propre pays et s’entourent de protection comme s’ils étaient dans un pays étranger où il y a la guerre, mais se comportent dans les autres pays comme chez soi. Voilà pourquoi pour certains présidents africains, lorsqu’ils quittent le pouvoir, ils sont incapables de rester dans leur propre pays. Déjà même lorsqu’ils sont au pouvoir, ils savent qu’après leur mandat, ils ne resteront plus dans leur propre pays. C’est pour cela qu’ils vivent comme des étrangers, détournant les fonds publics pour aller les garder dans leur futur pays d’exil. Mais quelle souveraineté et dignité pour ces pays, ces présidents ou rois ! En vérité, lorsque je les regarde, ils sont comme des mercenaires dont la mission est de piller l’Etat qu’ils dirigent, sachant qu’après leur mandat ils iront s’exiler dans un autre pays.

Un président ou un roi ne reste pas assis dans son palais, mais travaille sur le terrain, touche du doigt la souffrance de son peuple. Il ne dort pas pour attendre qu’on vienne lui dire qu’un tronçon de route est fini, que tel pont est construit, que tel village est pourvu d’électricité ou que tel centre de santé ou hôpital est construit et est pourvu en médicaments. Il se charge personnellement de vérifier l’effectivité des travaux qu’il confie aux gens. Pour un président ou un roi, le travail c’est sur le terrain. Il doit voir comment sa population souffre et chercher  les moyens de remédier à cette souffrance. Il ne doit pas croire sur parole ceux qui viennent lui dire que tel travail entamé est déjà fini, livré en lui présentant  le  film d’un autre travail, pourtant  sur le terrain rien n’a bougé.

Si le pays proteste contre les actions de son dirigeant et juge qu’il n’est plus apte à le conduire, celui-ci se doit de démissionner dans la douceur et l’humilité. Combien de fois aujourd’hui des milliers de personnes meurent et d’autres se déplacent pour se réfugier dans des pays voisins à cause d’un président qui continue à s’accrocher au pouvoir ? C’est l’heure pour qu’un peuple, un pays ou un Etat devienne souverain et soit capable de voter un grand souverain pour le diriger. Ce siècle ne manque pas d’hommes de Dieu diplômés, et ceux qui sont sortis des grandes écoles de formation biblique, ni les millionnaires et milliardaires, les faiseurs de miracles, de prophéties, de visions et de voyances, mais des hommes de Dieu véritables qui…

 

 

         CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle.     (Jean 8/32)

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