LE CAMEROUN FACE A SON DESTIN
C’est le 417ème message
Dieu a fait du Cameroun un pays de miracle et de 234 ethnies, destiné à devenir un socle de l’hospitalité, de paix et de délivrance en Afrique et dans le monde entier, d’où sortiront des personnes qui libéreront l’Afrique du néocolonialisme et de l’impérialisme, des serviteurs de Dieu qui porteront haut la lumière du Seigneur, afin que cette génération de la fin des temps soit plus éclairée pour être délivrée du mal, de l’abomination, des souillures, de la corruption, de la magie, de la tuerie…. Que les gens le croient ou non, l’acceptent ou pas, le veulent ou pas, l’histoire le retiendra avant la fin de toute chose sur la terre. Mais, pour que le destin du Cameroun s’accomplisse, il faut qu’il soit délivré, et c’est cette délivrance qui le conduira à la prospérité.
Le Cameroun avait été premièrement colonisé par les allemands, et après la première guerre mondiale et le départ des allemands, le Cameroun fut divisé en deux parties comme un butin de guerre, réparti entre les français et les britanniques. Les français occupaient les 4/5e du territoire, et les britanniques le 1/5e restant. On retrouvait le Cameroun Oriental ou Cameroun Français, et le Cameroun Occidental ou Britannique. Le 10 avril 1948 à Douala, le plus grand mouvement indépendantiste du Cameroun fut constitué (UPC).En Mai 1955, un vaste mouvement social de protestation éclate, et l’administration française réagit en imputant les responsabilités à l’UPC. En Juillet 1955, l’administration française interdit le mouvement, et en Décembre 1956, Pierre MESSMER qui était le Haut Commissaire de la France au Cameroun décida d’organiser les élections tout en interdisant à l’UPC de se présenter. La répression du mouvement indépendantiste poussait les militants de l’UPC à rentrer dans la clandestinité appelée ‘’maquis’’, et en 1957, la France met en place les soldats pour combattre les maquisards. Ils pratiquaient ainsi les assassinats ciblés contre les dirigeants de la rébellion ainsi que la torture, grâce à leur dispositif de renseignement, particulièrement dans le département du NYONG EKELLE, de la Sanaga Maritime, et dans la région de l’Ouest du Cameroun. Les gens étaient ainsi tués comme des mouches.
En Février 1958, Ahmadou Ahidjo est nommé premier ministre par l’administration française. Il remplaça à ce poste André Marie MBIDA qui avait démissionné. Le 13 Septembre 1958, UM NYOBE fut assassiné dans le département du NYONG EKELLE par l’armée française, poussant ainsi certains dirigeants de l’UPC à fuir pour l’étranger. Le 1er Janvier 1960, l’indépendance est accordée au Cameroun. Le 15 Mai 1960, Ahmadou Ahidjo est élu premier Président de la République du Cameroun. Le 1er Octobre 1961, le Cameroun Britannique fut divisé en deux, une partie fut rattachée au Nigéria et une autre au Cameroun Occidental. Voilà pourquoi parmi les dix régions que compte le Cameroun, deux sont anglophones.
Le Président Ahidjo gouverna du 05 Mai 1960 au 04 Novembre 1982, et fit ainsi 24 ans 08 mois et 17 jours au pouvoir. Dans son gouvernement, Charles ASSALE fut premier ministre ; après Vincent de Paul AHANDA, ensuite Simon Pierre TCHOUNGUI et enfin Paul Biya qui devint président le 06 Novembre 1982 après la démission d’Ahidjo le 04 Novembre de la même année. Il devient ainsi le 2e Président de la République du Cameroun. Du 06 Novembre 1982 jusqu’au 11 avril 2016 où j’écris ce message, il a déjà fait 33 ans, 06 mois et 06 jours au pouvoir. Depuis son ascension au pouvoir, il a eu comme premier ministre BELLO BOUBA, Luc AYANG, SADOU AYATOU, Simon ACHIDI ACHU, MAFANI MUSSONGUE, Ephraïm INONI, Philémon YANG qui est l’actuel premier ministre en fonction.
Le 06 avril 1984, il y eut un coup d’Etat manqué des partisans d’Ahidjo. Le 30 Novembre 1989, l’ex-président Ahidjo mourut en exil au Sénégal à l’âge de 65 ans. En avril 1991, il y a eu des émeutes à Douala (Villes mortes). En Décembre 1993, Bakassi fut envahie par les troupes de l’armée Nigériane, donnant lieu à un affrontement qui dura des années. En Février 2008, il y a eu des émeutes presque dans tout le Cameroun, et récemment dans le Grand Nord, un groupe de terroristes appelé Boko Haram a commencé à semer la terreur, par des enlèvements, des attentats suicides, et des guerres éclairs. Nous sommes en 2016, et les gens appellent le Président Paul Biya à se représenter aux élections présidentielles de 2018 pour un autre mandat. Certaines sources annoncent même que ces élections seront anticipées.
Tout ce que je veux pour ce pays, c’est l’accomplissement de son destin. Je ne suis ni partisan du pouvoir, ni de l’opposition, mais plutôt partisan de la restauration de son destin. J’exhorte le président camerounais Paul Biya à diriger ce pays vers sa restauration ; car il a 83 ans en 2016 que nous sommes. Il n’est pas simplement question de démissionner, mais de ramener ce pays à son destin initial, et cela sera un étonnement et un grand enseignement dans le monde entier.
Premièrement, il faut que le Président prenne le courage d’un lion et enlève la honte sur lui comme un vêtement trempé de tâches d’huile. Il faut qu’il appelle tous les camerounais, ceux d’ici comme ceux de l’extérieur, qu’il libère tous ceux qui sont détenus en prison pour détournement de fonds publics, qu’il fasse rapatrier les restes du feu président Ahidjo et, une fois tout ce monde rassemblé, qu’il avoue à tout le peuple Camerounais que tous ses collaborateurs en fonction et en retraite, même ceux qui seront sortis de la prison et lui, ont détourné l’argent du peuple, et qu’ils ramèneront toute cette richesse. Que ses collaborateurs et lui demandent pardon au peuple de l’avoir trompé, vendu, volé, pillé et détruit. Qu’ils disent au peuple comment ils prenaient l’argent du pays pour aller le stocker à l’étranger, et y investir, que tout son gouvernement et lui disent au peuple que ce qu’il ont fait peut arriver à n’importe qui, que chacun peut commettre une faute, soit devant Dieu, soit devant un homme, et lorsque ce dernier revient vers celui-là qu’il a outragé et qu’il lui demande pardon, le pardon lui est accordé ; voilà pourquoi ils demandent tous pardon au peuple. Que le peuple leur pardonne aussi, son gouvernement et lui pour les outrages, les moqueries et la tromperie dont il est victime ; qu’il pardonne également ses collaborateurs qui étaient prisonniers, et que ceux-ci pardonnent aussi au président Paul BIYA.
Que toutes les richesses qui ont été détournées soient ramenées au pays afin d’être investies sous quelques formes que ce soit, la création des routes, des écoles, l’aménagement d’autres structures éducatives, de santé, l’électrification urbaine et rurale, la création et l’aménagement des points d’eau… pour assurer le bien-être de tous. Que tous ceux qui sont présents s’échangent le pardon, se déchargent des fardeaux de haine, de rancune et de calomnie…. Que chacun se décharge de tout ce qu’il portait contre son frère camerounais, et vis-versa ; car ce jour, les cœurs, les pensées, les sentiments seront lavés et l’Etat sera renouvelé. Les Camerounais et le Cameroun seront nouveaux, et ce jour sera un jour de joie et de fête plus que jamais. Ainsi, les élections seront organisées, le 3e président de la république du Cameroun sera élu, et l’ancien président pourra conseiller le nouveau au cas où ce dernier le solliciterait. Les camerounais seront alors dans la culture de l’esprit du patriotisme, de l’humanisme et de la justice de Dieu, et ne voleront plus l’argent du peuple pour aller le stocker ou investir à l’étranger à des fins personnelles. Si le président Paul Biya accomplit tout cela, il sera l’homme le plus généreux, le modèle, l’exemple dans le monde entier ; du jamais vu et du jamais entendu. Il restera en retraite dans son pays, ne cherchera pas à s’exiler comme l’ex-président, le feu Ahidjo. Il sera aimé et considéré par son peuple plus que lorsqu’il était président, et libre de passer des week-ends en hexagone, d’aller dans son village natal à Mvokmeka boire son vin de palme, jouer le songo’o avec ses amis. Sa femme, ses enfants et lui-même ne seront pas inquiétés. Dans ce Cameroun nouveau, le souhait et la volonté de tout compatriote sera de voir tout homme réussir quel que soit son pays.
Le nouveau président doit être simple et venir au milieu de son peuple comme Jésus-Christ charnellement sur terre. Il doit déterrer la corruption jusqu’aux racines, les crimes rituels, mettre fin au tribalisme, au racisme, aux foyers ou boulevards de prostitution dans les grandes villes, aux jeux de hasard quel que soit le montant des impôts que ces sociétés paient à l’Etat. Le président fera comprendre à tout le peuple que la recherche de l’intégrité et de la dignité doit être la préoccupation de tous. A cause de ces jeux de hasard, certains camerounais sont devenus paresseux et voyous. Lors d’une conférence de presse au Cameroun, un journaliste avait demandé mon avis sur l’appel du Cardinal Christian TUMI au président de la République à ne plus être candidat ; j’avais répondu à ce journaliste que le Cardinal TUMI n’a pas qualité à dire au président de ne pas mettre sa candidature, car lui le Cardinal TUMI a fait louer une parcelle de terrain appartenant à l’archidiocèse de Douala au PMUC, qui verse un loyer annuel de 38 millions pour une durée de 60 ans. Je disais à ce journaliste que les ancêtres doualas avaient donné ce terrain à ce missionnaire gratuitement, mais eux ils ont reçu le baptême pour leurs enfants à prix d’argent. Le nouveau président du Cameroun devra créer des routes et aménager celles qui existent, veiller à ce que le corps médical et éducatif soit aussi bien payé, faciliter l’accès à la scolarisation et aux fournitures scolaires, revoir à la baisse le coût de l’hospitalisation et des soins médicaux ou les fournir gratuitement, le coût des denrées alimentaires…. Il doit être souverain, écouter son peuple et Dieu seul, et non les conseils venant de l’étranger. Il ne doit pas être un ministre d’outre mer. Comment se fait-il qu’au Cameroun, les leaders de la lutte pour l’indépendance comme UM NYOBE n’ont ni de monument, ni d’avenue, mais vous trouverez des monuments des leaders ou combattants étrangers comme le général Leclerc, ainsi que les boulevards ou avenues qui portent les noms Charles de Gaulle, Leclerc … dans les grandes villes ?
Le Cameroun a quelque chose qui est encore cachée, voilà pourquoi tout ce qu’il fait réussit dans tous les domaines. Beaucoup de camerounais à l’extérieur font parler d’eux dans les domaines variés tels le sport, la musique... voilà pourquoi il y a un slogan qui dit : ‘’impossible n’est pas camerounais’’. Le monde entier doit tirer beaucoup de leçon à travers ce pays, car c’est un socle de paix, d’hospitalité et de délivrance. Le Président Paul Biya, s’il veut réussir, ne doit regarder ni écouter aucun étranger, ni un autre camerounais par peur d’être intimidé ou influencé, mais qu’il regarde Dieu seul, celui qui a doté son pays de 234 ethnies, c’est ce Dieu miraculeux qu’il doit invoquer véritablement pour que le peuple accomplisse son destin. Il faut qu’il se mette au dessus du poste de président de la république, du pouvoir et triomphe de la honte. Qu’il comprenne que la vie charnelle n’est rien, que depuis qu’il est président de la république, tout ce qu’il a mangé n’est aujourd’hui que de la merde et est rentré dans la terre, la voiture dans laquelle il roule n’est que de la ferraille et de la tôle, l’argent qu’il a n’est que du papier, tout cela n’est que vanité ; même les acclamations des mains d’hommes. Mais, faire et devenir un homme acclamé même des anges de Dieu dans le ciel est mieux. Ce message n’est qu’un amour manifesté par moi pour un homme, un chef et un peuple. Mieux vaut aimer les gens comme Jésus, leur parler de la vérité et préférer être assassiné à cause de cette vérité, que voir les gens qui se perdent et s’égarent, et fermer la bouche pour attendre et espérer encore quoi de Dieu ? Mais à Jésus-Christ l’amour, le courage de souffrir et de mourir pour l’homme afin de sauver son âme de la mort éternelle.
CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle. (Jean 8/32)