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POURQUOI LE PARDON EST LE CŒUR DE L’AMOUR, ET QUE NOUS DEVONS POSSEDER POUR PARVENIR AU PARDON DE DIEU

C’est le 597ème message.
       Je remercie grandement le seigneur Jésus, lui qui reprend et châtie ceux qu’il aime pour leur bien éternel. En vérité, si le mal est grandissant dans ce monde actuel, c’est parce qu’il manque l’amour, les uns envers les autres. L’amour est comme le corps de l’homme, et le pardon comme une partie du corps, qui est comme le cœur. Lorsque dans ce corps de l’homme cette partie qui est le cœur s’arrête, tout le corps ne fonctionne plus, et la mort de ce corps ou le manque de vie dans ce corps immobile est constaté. De même, lorsque dans l’amour, disparait cette partie de lui qui est le pardon, l’amour aussi meurt ; et cette mort est constatée par les désunions, les désaccords, les mésententes, les combats, les guerres… entre frères, sœurs, couples, coépouses, camarades, collègues, quartiers, tribus, nations,….
 
      Le fait qu’une personne (un village, une tribu, ou une nation) soit offensée, outragée ou abusée par l’autre, et que cette dernière ne pardonne pas, un mauvais climat va s’installer, la distance va s’imposer, le torchon va commencer à bruler, et fera voir qu’il y’a un manque d’amour. Et si l’amour est mort (effacé) entre les uns et les autres, c’est parce que le pardon qui est le cœur de l’amour s’est arrêté (a disparu). Donc le manque de pardon fait voir l’absence d’amour, et l’absence d’amour fait constater la plénitude du mal. Vous trouverez des frères ou des sœurs sortis du même ventre, des coépouses ayant un même mari, des collègues travaillant dans la même entreprise, des personnes habitant dans le même quartier, village…, qui sont à couteau tiré, ou qui se déchirent, parce que l’un n’a pas pu pardonner à l’autre ; et cela s’aggrave souvent jusqu’aux point d’arriver aux promesses de mort. Lorsque vous regardez la société aujourd’hui, le constat est amer, et c’est très lamentable !
 
      Ce manque de pardon entre les hommes provoque des rancunes, des calomnies, des médisances, des guerres, des tueries…. Et comme le cœur de l’amour qui est le pardon ne se manifeste pas les uns envers les autres, c’est l’amour qui est vu mort ou inexistant ; mais Dieu, en aimant une fois de plus le monde ou les hommes, a donné son fils Jésus Christ en sacrifice, afin que quiconque le reçoit soit pardonné de ses fautes ou péchés.
 
        Le seigneur Jésus a manifesté cet amour envers nous, en se laissant torturer, jusqu’à la mort sur la croix, afin que son sang coulé purifie nos péchés. C’est même pour cela qu’il est écrit : « et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang». (Apocalypse 1/5). Le seigneur Jésus, qui est le sauveur de toute l’humanité, sait que si le pardon qui est le cœur de l’amour manque à l’homme, ce dernier ne sera pas aussi pardonné par son père. Mais à quoi sert-il à un homme sur la terre de tout gagner si ses fautes ou péchés ne seront pas pardonnés ? Le seigneur Jésus, connaissant la valeur du cœur de l’amour nous dit: « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.» (Matthieu 6/14-15).
 
       Donc, si nous nous pardonnons les uns les autres, nous serons aussi pardonnés par Dieu ; mais si nous pardonnons avec limite, Dieu va aussi nous pardonner avec limite. Par contre, si nous pardonnons sans fin, nous serons aussi pardonnés sans fin par Dieu. C’est pourquoi l’apôtre Pierre avait posé cette question au seigneur Jésus, pour savoir s’il fallait seulement pardonner à quelqu’un jusqu’à sept fois ? Mais le seigneur Jésus lui a alors répondu en parabole que le pardon n’a pas de limite tel qu’il est écrit : « Alors Pierre s’approcha de lui et dit : Seigneur combien de fois pardonnerai-je à mon frère lorsqu’il péchera contre moi? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois.» (Matthieu 18/21-22).
 
       Car autant de fois que quelqu’un va nous offenser et nous demander pardon, autant de fois nous devons lui pardonner ; donc si quelqu’un nous offense tous les jours, et qu’il nous demande pardon tous les jours, nous devons lui pardonner. Ne disons pas en nous-mêmes que nous sommes fatigués du pardon qu’il nous demande pour le rejeter, parce que nous aussi, nous péchons contre Dieu tous les jours, et nous lui demandons pardon, mais il ne s’est jamais fatigué de nos demandes de pardon pour nous rejeter. C’est pourquoi le Seigneur Jésus dit : « Et s’il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant : je me répands, tu lui pardonneras.» (Luc 17/4). Ce n’est pas pour dire que nous devons consciemment offenser Dieu ou notre prochain, pour que après nous lui demandions pardon ; mais il peut nous arriver d’offenser quelqu’un, nous devons alors lui demander pardon, et ce dernier doit accepter de nous accorder le pardon.
 
       Avant de faire une prière ou de demander pardon à Dieu, nous devons d’abord nous poser des questions ; s’il y’a quelqu’un que nous avons refusé de pardonner, et s’il y’en a, nous devons d’abord lui pardonner avant de demander pardon à Dieu. C’est pour cela que le seigneur Jésus dit : « Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses.» (Marc 11/25).
 
      Dieu ne pourra nous pardonner que lorsque nous allons aussi pardonner aux autres. Tel que le seigneur Jésus nous pardonne quelle que soit la gravité du péché que nous commettons, tels aussi nous devons pardonner le crime que quelqu’un pourra commettre contre nous, quelle que soit sa gravité. Le seigneur Jésus, le modèle de tous les croyants en Dieu, a donné l’exemple sur la croix, en ce que lorsqu’il avait les mains et les pieds cloués sur le bois, malgré les douleurs atroces qu’il ressentait, il a pardonné à ces assassins en demandant aussi à son père de pardonner leur crime tel qu’il est écrit : « Jésus dit : père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font...» (Luc 23/34).
 
       Beaucoup de personnes peuvent dire qu’à ce niveau de souffrance, le seigneur Jésus a pardonné à ces assassins parce qu’il est aussi Dieu, malgré qu’il fût dans la chair. Mais nous pouvons voir ce cœur d’amour dans Etienne, qui pardonnait à ses bourreaux lorsqu’ils le tuaient ; il avait demandé à Dieu de ne pas leur faire porter ce péché tel qu’il est écrit : «Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait : seigneur Jésus, reçoit mon esprit ! Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte : seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il s’endormit» (Actes 7/59-60).
 
      Joseph, fils de Jacob ou Israël, possédait ce cœur d’amour ; voila pourquoi étant même gouverneur en Egypte, sachant que ce sont ses frères qui l’avaient vendu, lorsqu’il les vit en Egypte pour acheter des vivres, il les reconnut, mais eux par contre ne se doutaient de rien. Par miracle de Dieu, Ruben le fils ainé de Jacob, s’entretenait avec ses frères devant Joseph, leur rappelant qu’il leur avait dit de ne pas commettre ce crime, et lorsque Joseph avait suivi cette conversation, il s’était retiré pour pleurer, non pas dans le but de se venger contre ses frères, mais ses pleurs venaient du manque de la chaleur de ses frères auprès de lui et de leur ignorance, qui les avaient conduit à le vendre, tel qu’il est dit : «Ruben, prenant la parole, leur dit : ne vous disais-je pas : ne commettez point un crime envers cet enfant ? Mais vous n’avez point écouté. Et voici, son sang est redemandé. Ils ne savaient pas que Joseph comprenait, car il se servait avec eux d’un interprète. Il s’éloigna d’eux pour pleurer… » (Genèse 42/22-24).
 
       Et après la mort de leur père, il les avait rassurés et consolés tel qu’il leur disait :« Soyez donc sans crainte ; je vous entretiendrai ; vous et vos enfants, et il les consola, en parlant à leur cœur. » (Genèse 50/21). Voilà donc le cœur d’amour que nous devons posséder, ce cœur qu’avaient hier les personnes que nous devons imiter. Donc si le mal est grandissant tel que cela se voit partout dans le monde, c’est parce qu’il manque l’amour, et si l’amour n’existe pas, c’est parce que les hommes ont négligé de posséder le pardon, et ont laissé échapper ce cœur d’amour. Car pour des petites choses à simplifier et à pardonner, les hommes ne se saluent plus, ne causent plus, ne s’entraident plus…, ils se déchirent, bagarrent, se font la guerre, s’entretuent. Certaines personnes, en refusant de pardonner, considèrent plutôt leur frère ou leur sœur comme leur adversaire ou leur ennemi juré ; et si une autre personne cause avec celui qu’ils considèrent comme ennemi, cette personne devient aussi leur ennemi. Cela a entrainé des clans et de grandes divisions, toute la société est pourrie par ce mauvais climat, et l’hypocrisie reste souvent le seul moyen utilisé pour se voiler ou se masquer.
 
      Donc sans le pardon, il n’y a pas l’amour, la paix, le vivre ensemble et l’unité ; car si les gens sont unis, c’est parce qu’ils se pardonnent, et se pardonner c’est se supporter, et se supporter c’est manifester la bonté les uns envers les autres. C’est pour cela qu’il nous est dit : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. » (Ephésiens 4/32). Car être compatissant, c’est avoir la pitié, et avoir la pitié c’est pardonner. Le jugement ou la condamnation de Dieu est sans pitié pour ceux là qui n’ont pas aussi eu pitié des autres ; c’est pour cela même qu’il est dit : « Car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement. » (Jacques 2/13). Les hommes se déchirent et se vengent-ils parce que ce qu’on a dit ou fait sur eux ou sur leur matériel dépasse-t-il ce qu’on a dit et fait sur Jésus christ, Joseph, Etienne… ? La foi n’est pas facile, mais souffrons dans le port de cette croix qui est la possession et la manifestation du pardon.
 
       En vérité, si j’ai fait des jours, enfermé quelque part, ce n’était pas pour moi un enfer, mais plutôt je recevais les instructions du seigneur Jésus qui me sont une grande leçon. Et je remercie grandement le seigneur Jésus qui aime, enseigne, parle, montre, reprend, … par plusieurs manières. A Dieu seul, soit la gloire, par Jésus Christ notre seigneur et sauveur de nos âmes pour l’éternité.
 
CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle. (Jean 8/32)
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