SI LES HOMMES DANS CE MONDE AVAIENT PEUR DE LA MORT DU CORPS SPIRITUEL COMME ILS ONT PEUR DE LA MORT DU CORPS PHYSIQUE, LE MAL ET SES FORCES SERAIENT PETITS ET RARES
C’est le 236ème message.
En vérité dans ce monde, l’homme craint ce qui tue son corps physique et non ce qui tue son corps spirituel. Or le corps physique ne peut hériter ni le royaume des cieux, ni la géhenne, mais la terre parce qu’il est poussière et terre et non esprit. C’est dans ce sens que le Seigneur Jésus disait : ‘’c’est l’esprit qui vivifie le corps spirituel, la chair qui est terre et corps physique ne sert de rien ; et les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie’’ (Jean 6/63). Malheureusement, l’homme a plus peur de la mort du corps de terre que celle du corps spirituel (l’âme). Or le Seigneur Jésus dit : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10/28).
L’absence de la crainte de la mort spirituelle dans l’homme a plutôt élevé et accentué le mal dans ce monde. L’homme a peur de l’arme, du couteau, de la bombe parce qu’il sait que ces choses ont le pouvoir de blesser, de détruire et de tuer ; c’est aussi le cas des chemins de fer, routes où l’homme avant de les traverser prend toutes les précautions nécessaires pour ne pas être percuté par une moto, une voiture ou un train qui peuvent soit le blesser soit le tuer. Or tous ces choses qui font peur à l’homme ne peuvent que tuer son corps de terre qui n’est qu’une poussière et qui ne sert à rien. Or il n’a pas peur de ce qui blesse, détruit et tue son corps spirituel qui est son âme et pour laquelle le Seigneur Jésus a coulé son propre sang pour son rachat ou encore pour sa résurrection. Etant donc dans cette ignorance, l’homme ne sait pas qu’il faut avoir peur de méditer le mal ou le mauvais sort pour son semblable, il ne sait pas qu’il ne faut pas mentir, voler, escroquer, faire le faux, être orgueilleux, être jaloux, calomnier, insulter, se quereller, être égoïste, être avare, commettre l’adultère, consulter les marabouts, tuer, rendre son semblable malade et être ennemi des hommes de bien. De plus, les hommes prennent l’argent comme leur dieu, voilà pourquoi toute leur espérance repose sur lui, et c’est la raison pour laquelle quand ils n’en possèdent pas, ils sont malades, tristes et faibles. De même, pour posséder de l’argent, avoir la gloire, le pouvoir ou le succès dans ce monde, l’homme ne tarde pas à sacrifier son semblable.
En fait, l’homme n’a pas peur des choses qui maintiennent ou qui tuent son corps spirituel. Au contraire, il aime cet état qui d’ailleurs est son ami. Les hommes n’ayant pas peur de cette mort spirituelle, commettent tout genre de mal, or la peur de la mort du corps physique qu’ils ont, ne peut pas être un frein pour le mal et ne peut pas non plus inquiéter le diable, car seule la peur de la mort du corps spirituel est la solution à tous ces fléaux. Aujourd’hui, il y a manque de vie du corps spirituel de l’homme, et c’est ce qui explique la domination du mal dans ce monde. Car si le corps spirituel des hommes vivait, le mal aussi serait moindre et rare. L’homme craint son semblable aujourd’hui parce que ce dernier porte en lui plus le mal que le bien ; car tout ce que l’homme veut c’est de voir son semblable démuni que d’être dans l’abondance de toute chose. Je coule grandement les larmes aujourd’hui dans mon cœur parce que le corps spirituel de l’homme est négligé et dépourvu de tout son bien-être, alors que le Seigneur Jésus a souffert et coulé son sang pour le bien-être de ce corps qui doit être lavé, nourri et vivifié par sa parole qui est esprit et vie et non ce corps de terre qu’il a lui-même dit qu’il est inutile (Jean 6/63).
Aujourd’hui, même quand les hommes parlent de leur avenir, ça ne peut qu’être l’avenir du corps de terre qu’il porte et qui ne peut qu’hériter de la terre et non du royaume des cieux. Le Seigneur nous dit de nous affectionner aux choses d’en haut et non à celles qui sont sur la terre parce qu’il sait que les choses d’en haut appartiennent au corps spirituel et celles qui sont en bas appartiennent au corps de la terre qui ne servira à rien. Voilà pourquoi s’il y a lieu de se glorifier, c’est dans la richesse, la grandeur et la gloire du corps spirituel (Jésus-Christ), et non dans la richesse, la grandeur et la gloire du corps de la terre (argent, maisons, voitures, titres…). Car la considération de la mort du corps physique a entrainé les hommes à prendre cette dernière comme la véritable mort, et pourtant, cette mort (du corps de la terre) n’est qu’un passage pour tout le monde, parce que même le Seigneur Jésus est aussi passé par là pour nous délivrer non de la fausse mort (mort du corps de la terre), mais de la véritable mort qui est la mort du corps spirituel.
Vous verrez aujourd’hui que dans ce monde, lorsque quelqu’un meurt dans son corps de la terre, cela devient catastrophique pour la famille, les amis et les proches ; ils pleurent, et se lamentent en disant : ‘’qui va encore nous aider (nous donner de l’argent)’’, et certains sont souvent prêts à dire qu’ils vont aussi tomber dans cette fosse appelée ‘’tombe’’ où le corps de la terre est en train de faire son grand retour dans cette poussière où il avait été pris. Mais pendant que le corps de la terre de l’homme vit, et que son corps spirituel est mort, les gens ne pleurent et ne se lamentent pas pour ce corps mort, au contraire, lorsqu’ils reçoivent un matériel de lui, ou encore le voyant de loin dans sa gloire, vivant dans la mort, ils le prennent pour un dieu sauveur à cause de son matériel ou de sa gloire. Donc la mort du corps spirituel n’est pas crainte, et tant qu’elle ne le sera pas, le mal battra toujours son plein dans le cœur et dans l’âme de l’homme.
A Dieu seul, l’amour et la pitié par Jésus-Christ pour la délivrance et la vie des âmes des hommes pour l’éternité.
CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle. (Jean 8/32)