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AUCUN HOMME, NE PEUT PRETENDRE AIMER LE SEIGNEUR JESUS DANS L’ESPRIT DE VERITE S’IL N’A PAS PITIE DE LUI DANS LA CHAIR QU'IL ETAIT
C’est le 81ème message.
Je ne suis pas, de par ma connaissance, capable d’enseigner les divinités ou alors les choses de l’esprit aux hommes, mais le Seigneur Jésus me les a enseignées à travers son esprit qui vit en moi. Les hommes doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas prétendre aimer le Seigneur Jésus s’ils n’ont pas pitié de lui dans la chair qu’il portait. Avoir pitié de lui c’est avoir pitié de soi-même. Car, lorsqu’on aime quelqu’un au plus profond de son cœur et qu’on le voit souffrir, on éprouve ou alors on ressent une tristesse en soi et c’est ce qui amène celui qui a ce sentiment à avoir pitié de lui.
En fait, c’est parce que le Seigneur Jésus nous a aimé, qu’il a eu pitié de nous. Il a été touché lorsqu’il voyait comment nos âmes devaient souffrir éternellement dans un tourment. Le refus de nous voir souffrir l’a amené à sacrifier sa chair et son sang pour nous. Il l’a fait parce qu’il a eu pitié de nous. Et c’est pourquoi Esaïe 53 /4 dit : « Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé … ».
Il a fallu que le Seigneur porte nos péchés dans sa chair pour que nous soyons sauvés au cas où nous portons sa vérité. Il a été considéré comme malfaiteur, imposteur… (Jean 18/29-30, Matthieu 27/63) ; on a craché sur lui, il a reçu des coups de poing, de fouet et il a reçu les blessures (Matthieu 26/67). On le crucifia sur un morceau de bois en perçant ses côtes, lui le Saint, le juste, le bon, le pur, le fort et le puissant. Il a accepté d’être maltraité, d’être méprisé en donnant son corps en sacrifice ; mais tout ceci c’etait à cause de nous.
Lorsqu’on regarde l’arrestation de Jésus-Christ jusqu’à sa crucifixion, on devait ressentir une douleur et on devait avoir pitié de lui : c’est pourquoi je dis que l’homme ne peut pas aimer le Seigneur Jésus s’il n’a pas pitié de lui quand il le voit souffrir. Il souffre non pas pour lui, mais pour l’homme. Ça fait très mal au cœur, quand on sait que le Seigneur pouvait s’en passer de nous c’est-à-dire qu’il n’avait pas besoin de souffrir, mais s’il l’a fait, c’était à cause de nous. Personnellement, quand je vois le sang du Seigneur Jésus coulé, j’ai pitié de lui et cette pitié m’oblige à satisfaire son sentiment et sa pensée. Lui, étant dans la souffrance, il a besoin du secours et le secours dont il a besoin consiste à lui apporter ce qu’il veut et ce qu’il veut c’est ton cœur dans lequel doit habiter le pardon, l’humilité, l’amour, etc…Il n’a donc pas besoin d’un quelconque matériel pour être en joie. Mon cœur souffre parce qu’il voit Jésus souffrir, et celui-ci (mon cœur) ne peut se réjouir que s’il voit le Seigneur se réjouir et la jouissance du Seigneur ne peut que venir par moi. C’est la raison pour laquelle je fais tout et pour tout pour le rendre en joie afin que moi aussi je sois en joie.
Le Seigneur Jésus est considéré comme étranger dans ce monde, monde dans lequel il n’a pas de logement. On doit avoir pitié d’un étranger qui n’a pas où se loger et le loger dans un bâtiment ou dans une maison c’est se moquer de nous-mêmes. Car, quel que soit le montant en terme d’argent utilisé dans cette maison, il n’entrera jamais, mais il n’entre que dans notre cœur, lorsque ce dernier est bien aménagé. Sommes-nous méchants pour ne pas loger un étranger qui nous a rendu service et qui est venu auprès de nous pour que nous le logions ? Acceptons le, non pas par complaisance ou par orgueil mais par pitié. Car, si c’est par orgueil ou par complaisance, l’étranger n’entrera pas chez nous. En d’autres termes c’est pour dire que si on ne se met pas à la place du Seigneur Jésus dans sa souffrance, on ne connaîtra jamais l’amour qu’il a pour nous. Et si nous parvenons à connaître cet amour, nous devons le lui rendre en rendant aussi grâce à Dieu pour sa grâce. Aimer le sentiment et la pensée du Seigneur Jésus, c’est aimer sa propre vie et pour aimer sa propre vie, il faut aimer celle du Seigneur Jésus. C’est pour dire en d’autres termes que celui qui veut aimer sa vie doit aimer celle du Seigneur Jésus. Jésus-Christ n’est donc pas physique, c’est pourquoi il n’habite pas dans les bâtiments, mais plutôt dans les cœurs. Il est esprit c’est pourquoi Il habite dans l’esprit, pensée parce qu’il habite dans la pensée et sentiment parce qu’il habite dans le sentiment. Lorsque nous acceptons loger un étranger chez nous, nous devons lui donner à manger et à boire, car c’est une obligation.
Lorsque je regarde les hommes, je vois que la joie et la paix qu’ils ont aujourd‘hui reposent sur la poussière, sur le néant et non sur la sainteté, la justice et la miséricorde du Seigneur Jésus. Car, ceux-ci (les hommes) prennent le Seigneur comme un homme et non comme un Dieu, c’est pourquoi la louange et l’adoration qu’on a aujourd’hui sont de l’homme. Il est question de comprendre qu’un homme ne loue pas et n’adore pas non plus Dieu ; mais seul Dieu adore Dieu. Si nous voulons louer et adorer Dieu, il va falloir que nous devenions des dieux et devenir Dieu n’est pas du tout facile, car il faut user de sacrifices et avant de se sacrifier, il faut chercher à écouter d’abord cette parole parce que c’est elle qui nous ouvre les yeux et les oreilles de l’esprit. Lorsque nous allons vivre ce que nous avons écouté, nous verrons et nous connaitrons Dieu. Ecouter cette parole aujourd’hui est une grâce, mais heureux ceux qui voient et qui entendent (Matthieu 13/16).
CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle.
(Jean 8/32)