POURQUOI LA HAINE OU LA RANCUNE QUE NOUS PORTONS CONTRE UNE PERSONNE DANS NOTRE CŒUR EST-ELLE UN CANCER QUE NOUS GARDONS DANS NOTRE AME ?
C’est le 688ème message
Je rends continuellement gloire à Dieu, maître des temps et des moments, et au seigneur Jésus Christ, le Seigneur des seigneurs, lui qui ne cesse dans son amour incontesté de nous édifier, afin que nous ...
devenions les hommes de valeur aux yeux de notre créateur. En vérité, porter la rancune ou la haine contre une personne dans son cœur, c’est garder un cancer dans son âme.
Dans le corps physique ou dans la chair, lorsque quelqu’un a un cancer comme celui des poumons, du sein, de la prostate…, il sait déjà qu’il traine la mort ou que ses jours sont comptés au cas où il n’est pas rapidement soigné. Mais dans le corps spirituel ou dans l’esprit, lorsque quelqu’un porte la rancune ou la haine contre une personne dans son cœur, il se glorifie plutôt de n’avoir pas pardonné à cette dernière, ignorant que c’est un cancer qu’il traine dans son âme, au point où si Dieu l’appelle, son sort est scellé et il passera une éternité dans le lac de feu.
Avoir la rancune ou la haine dans son cœur contre une personne c’est se condamner spirituellement dans son âme. Or le seigneur Jésus est venu nous libérer de la condamnation en nous pardonnant, et nous devons aussi nous libérer en pardonnant aux autres.
Tout homme ou tout chrétien doit comprendre que le diable est très rusé. Satan sait que le seigneur Jésus est venu nous libérer de la condamnation en nous pardonnant, et que si nous ne pardonnons pas aussi à notre prochain, nous n’aurons pas la liberté ; c’est pour cela qu’il incite les gens à causer du tort aux autres, dans l’espoir de les maintenir dans la condamnation au cas où ils ne pardonnent pas.
Frères et sœurs en Christ, nous devons faire très attention. Ne soyons pas aveugles et sourds, comprenons que si quelqu’un nous fait du mal et que nous ne lui pardonnons pas, mais que nous lui portons plutôt la rancune ou la haine dans notre cœur, cela veut dire que nous nous faisons aussi du mal. Il vaut donc mieux pardonner à notre prochain quelle que soit la gravité de sa faute, que de se faire plutôt du mal spirituellement, car ce mal est un cancer pour notre âme.
Si par exemple quelqu’un tue notre unique enfant, notre mari, notre femme, notre père, notre mère, notre bête et nous lui pardonnons, ce n’est pas une faveur que nous lui faisons, mais c’est plutôt une faveur que nous nous faisons nous-mêmes, car nous évitons le cancer à notre âme et récoltons la délivrance devant Dieu.
La gravité du péché ou la répétition des persécutions n’empêche pas le pardon, c’est pour cela que lorsque l’apôtre Pierre avait demandé au seigneur Jésus si le pardon a une limite, il lui répondit par la négative tel qu’il est écrit : « Alors Pierre s'approcha de lui, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu'à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois » (Matthieu 18/21-22).
D’autres personnes croient qu’en pardonnant aux autres leurs torts, ils leur font une faveur, et ne voulant donc pas leur faire de faveur, ils refusent de leur pardonner, portant ainsi la haine ou la rancune dans leur cœur, et par conséquent le cancer dans l’âme. Le seigneur Jésus va encore plus loin pour montrer la gravité de la haine en nous faisant comprendre que celui qui hait son prochain est un meurtrier, et aucun meurtrier n’aura la vie éternelle tel qu’il dit : « Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jean 3/15). En vérité, garder la haine ou la rancune contre une personne c’est être un meurtrier spirituel aux yeux de Dieu.
Lorsque Esaü avait eu de la haine contre son frère Jacob, il n’avait pas pensé à autre chose que de tuer son frère tel qu’il est écrit : « Ésaü conçut de la haine contre Jacob, à cause de la bénédiction dont son père l'avait béni ; et Ésaü disait en son cœur : Les jours du deuil de mon père vont approcher, et je tuerai Jacob, mon frère » (Genèse 27/41).
Lorsque les frères de Joseph avaient vu que leur père l’aimait plus qu’eux, ils le prirent en haine tel qu’il est dit : « Ses frères virent que leur père l'aimait plus qu'eux tous, et ils le prirent en haine. Ils ne pouvaient lui parler avec amitié » (Genèse 37/4) ; et c’est à cause de cette haine qu’ils le vendirent aux ismaélites, tel que l’un de ses frères, Juda, le leur proposa en ces termes : « Venez, vendons-le aux Ismaélites, et ne mettons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre chair. Et ses frères l'écoutèrent » (Genèse 37/27). Les ismaélites en descendant en Egypte l’ont vendu à leur tour à Potiphar, officier de pharaon tel qu’il est écrit : « On fit descendre Joseph en Égypte ; et Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes, Égyptien, l'acheta des ismaélites qui l'y avaient fait descendre » (Genèse 39/1).
Lorsque toute la famille de Joseph était descendu en Egypte sur la demande de Joseph, et que Jacob leur père était mort, les frères de Joseph avaient commencé à s’inquiéter, se posant la question de savoir si Joseph leur rendrait tout le mal qu’ils lui avaient fait tel qu’il est écrit : « Quand les frères de Joseph virent que leur père était mort, ils dirent: Si Joseph nous prenait en haine, et nous rendait tout le mal que nous lui avons fait! » (Genèse 50/15). Mais Joseph avait rassuré ses frères en leur faisant comprendre qu’ils n’avaient pas à éprouver de la crainte, qu’il les mettra tous aux petits soins tel qu’il leur dit : « Soyez donc sans crainte ; je vous entretiendrai, vous et vos enfants. Et il les consola, en parlant à leur cœur » (Genèse 50/21).
Joseph savait que s’il haïssait ses frères, cela voulait dire qu’il n’aimait pas Dieu, et cela fera de lui un menteur devant son créateur ; parce qu’en Dieu, celui qui n’aime pas son prochain ne peut prétendre aimer Dieu tel qu’il est écrit : « Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? » (1Jean 4/20).
La haine ou la rancune qu’un homme porte contre une personne dans son cœur est un cancer pour l’âme ou encore une condamnation. C’est pourquoi Etienne l’avait bien compris, et au moment où les gens le tuaient, au lieu de partir avec une haine ou une rancune contre ces personnes qui devait faire de lui un condamné devant Dieu, il a plutôt supplié le seigneur de ne pas leur attribuer ce péché commis sur sa personne tel qu’il est écrit « Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit!, Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit. » (Actes 7/59-60). En vérité, si le cancer du poumon, du sein, de la prostate est dangereux pour la chair ou le physique, celui de l’esprit causé par le non pardon est encore plus dangereux parce qu’il détruit l’âme.
Il y a des chrétiens dont les frères ou l’entourage supplient souvent de pardonner à quelqu’un qui leur a causé du tort, et ils refusent, ignorant le danger éternel qu’ils causent à leur âme. Si Etienne en mourant avait demandé à Dieu de ne pas imputer ce péché à ses assassins, c’est parce qu’il a imité le seigneur Jésus qui, sur la croix, avait aussi demandé à son père de pardonner à ceux qui le crucifiaient tel qu’il est écrit : « Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort » (Luc 23/34).
Mais hélas, la quasi-totalité des chrétiens aujourd’hui ne suivent pas ces exemples, face à une simple injure, ils ne manifestent aucun pardon. Or la foi en Christ nous amène à aimer nos ennemis, à faire du bien à ceux qui nous haïssent, à bénir ceux qui nous maudissent, à prier pour ceux qui nous maltraitent…. C’est pour cela que le seigneur Jésus-Christ dit : « Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent » (Luc 6/27-28), et l’apôtre Paul de son côté dit : « nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains; injuriés, nous bénissons; persécutés, nous supportons, calomniés, nous parlons avec bonté… » (1Corinthiens 4/12-13).
Le seigneur Jésus-Christ est le pardon, et nous devons sanctifier le pardon dans notre cœur, et non la rancune ou la haine tel qu’il est dit : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur … » (1Pierre 3/15). Le seigneur est le pardon qui doit habiter dans nos cœurs par la foi enracinée et fondée dans l’amour et non la rancune ou la haine tel qu’il est écrit : « en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour » (Ephésiens 3/17). Comprenons que lorsque nous faisons du mal à quelqu’un dans le physique, nous nous faisons du mal dans l’esprit, et lorsque quelqu’un nous fait du tort dans la chair et que nous lui portons une haine ou une rancune dans notre cœur, nous nous faisons aussi du mal spirituellement.
Les hommes prennent beaucoup de précautions pour éviter le cancer dans la chair, par peur de mourir physiquement ; mais le seigneur Jésus nous a fait grâce en nous donnant le pardon, pour nous éviter le cancer spirituel qui est la rancune ou la haine, afin d’échapper au tourment éternel.
A Dieu seul, l’amour par Jésus-Christ, qui s’est sacrifié sur la croix pour nous, afin que nous obtenions le pardon de nos péchés.
CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle. (Jean 8/32)