POURQUOI LES SERVITEURS DE DIEU DONT LES NOMS SONT ECRITS DANS LA BIBLE Y COMPRIS MOI AVONS-NOUS FAIT LA PRISON ?
C’est le 697ème message
Le seigneur m’a fait grâce en me chargeant de sa parole, et en me revêtant de son Esprit au milieu des hommes pour que je parle en son nom.
Je porte en moi le créateur de la terre et sa richesse, et je ne flatte ni ne séduit ceux qui ont pour richesse la vanité, je ne suis non plus complexé face à ces derniers. Je revêts le créateur du monde avec sa gloire, et je ne cherche pas à attirer les hommes vers moi pour avoir leur considération. Je ne tremble pas face à une épée qui peut trancher ma gorge, ni face à une arme à feu qui peut me cribler de balles, ni encore moins face à la prison. La peur n’est pas une barrière ou un obstacle à la vérité que je dois annoncer et qui doit délivrer plusieurs.
Les serviteurs de Dieu furent emprisonnés avant moi soit à cause de leur fidélité à Dieu, soit à cause de la vérité qu’il annonçait, ou encore à cause des délivrances qu’ils opéraient.
Je vais commencer par Joseph, fils de Jacob, en Egypte. La femme de Potiphar, garde rapproché du Pharaon, avait chercher à coucher avec Joseph qui travaillait comme domestique dans sa maison, mais Joseph avait refusé de commettre ce péché, à cause non seulement de la confiance que son patron lui accordait, mais aussi par crainte de Dieu son créateur tel qu’il est dit : « Après ces choses, il arriva que la femme de son maître porta les yeux sur Joseph, et dit : Couche avec moi!, Il refusa, et dit à la femme de son maître: Voici, mon maître ne prend avec moi connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout ce qui lui appartient. Il n'est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m'a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? Quoiqu'elle parlât tous les jours à Joseph, il refusa de coucher auprès d'elle, d'être avec elle. » (Genèse 39/7-10).
La fidélité de Joseph envers son Dieu l’avait conduit à faire de la prison, car la femme avait menti à son mari que c’est Joseph qui voulait la violer tel qu’il est écrit : « Après avoir entendu les paroles de sa femme, qui lui disait : Voilà ce que m'a fait ton esclave ! le maître de Joseph fut enflammé de colère. Il prit Joseph, et le mit dans la prison, dans le lieu où les prisonniers du roi étaient enfermés : il fut là, en prison. » (Genèse 39/19-20).
L’Eternel Dieu avait recommandé au prophète Jérémie de parler aux gens de sa part tel qu’il est dit : « Alors la parole de l'Éternel fut adressée à Jérémie, le prophète, en ces mots: Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël: Vous direz au roi de Juda, qui vous a envoyés vers moi pour me consulter: Voici, l'armée de Pharaon, qui était en marche pour vous secourir, retourne dans son pays, en Égypte ;» (Jérémie 37/6-7). Et lorsque Jérémie avait fini de parler de la part de Dieu au peuple, les gens étaient irrités contre ce message, et ils l’avaient arrêté et jeté en prison tel qu’il est dit : « Les chefs, irrités contre Jérémie, le frappèrent, et le mirent en prison dans la maison de Jonathan, le secrétaire ; car ils en avaient fait une prison » (Jérémie 37/15).
Lorsque Jean Baptiste annonçait au peuple la bonne nouvelle de la repentance, il avait repris Hérode au sujet de la femme de son frère et de beaucoup d’autres choses qu’il faisait de mal tel qu’il est dit : « C'est ainsi que Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple, en lui adressant encore beaucoup d'autres exhortations. Mais Hérode le tétrarque, étant repris par Jean au sujet d'Hérodias, femme de son frère, et pour toutes les mauvaises actions qu'il avait commises. » (Luc 3/18-19). A cause de la vérité qu’il disait, Hérode l’avait fait arrêter et emprisonné tel qu’il est écrit : « Car Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l'avait lié et mis en prison, à cause d'Hérodias, femme de Philippe, son frère, » (Mathieu 14/3).
Lorsque l’apôtre Paul avait fait sortir l’esprit du python dans une femme qui les perturbait tel qu’il est dit : « Elle fit cela pendant plusieurs jours. Paul fatigué se retourna, et dit à l’esprit : Je t'ordonne, au nom de Jésus Christ, de sortir d'elle. Et il sortit à l'heure même » (Actes 16/18), à cause de cette délivrance, Paul et Silas furent arrêtés et jetés en prison tel qu’il est écrit : « *Après qu'on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder sûrement. Le geôlier ayant reçu cet ordre, les jeta dans la prison intérieure, et leur mit les ceps aux pieds. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu...*» (Actes 16/23-25).
Lorsque l’apôtre Pierre et l’apôtre Jean annonçait Jésus au peuple, les sacrificateurs et les sadducéens, mécontents de cet enseignement, avaient arrêté Pierre et Jean et les avaient emprisonnés tel qu’il est écrit : « *Tandis que Pierre et Jean parlaient au peuple, survinrent les sacrificateurs, le commandant du temple, et les sadducéens, mécontents de ce qu'ils enseignaient le peuple, et annonçaient en la personne de Jésus la résurrection des morts. Ils mirent les mains sur eux, et ils les jetèrent en prison jusqu'au lendemain ; car c'était déjà le soir. *» (Actes 4/1-3).
Lorsque les apôtres enseignaient au peuple la foi, le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, remplis de Jalousie, mirent la main sur eux et les jetèrent en prison tel qu’il est dit : « Cependant le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie, mirent les mains sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison publique. » (Actes 5/17-18). Hérode avait fait arrêter l’apôtre Pierre et l’avait mis en prison tel qu’il est écrit : « Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. C'était pendant les jours des pains sans levain. Après l'avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l'intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque » (Actes 12/3-4).
Paul était en prison parce que certains gens ne voulaient pas entendre ce qu’il prêchait. Lorsque l’apôtre Paul était sous les chaines, Félix, dans le désir de plaire au peuple, l’avait laissé emprisonné tel qu’il est dit : « Deux ans s'écoulèrent ainsi, et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison » (Actes 24/27). Comme le roi Agrippa avait passé plusieurs jours dans la ville où l’apôtre Paul était emprisonné, Festus exposa au roi le cas de Paul, en lui disant comment Félix avait laissé emprisonner un homme tel qu’il est écrit : « Comme ils passèrent là plusieurs jours, Festus exposa au roi l'affaire de Paul, et dit : Félix a laissé prisonnier un homme » (Actes 25/14).
Au Cameroun, lorsque j’ai vu la guerre entre camerounais dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui avait déjà duré plus de deux ans, causant d’énormes pertes en vies humaines, j’avais attiré l’attention du président de la république pour lui faire savoir qu’il est le seul à mettre un terme à cette barbarie qui déciment des milliers de camerounais.
J’ai cherché à amener le chef de l’Etat camerounais à comprendre que lui, en tant que chrétien, devait prendre l’exemple sur le Seigneur Jésus Christ, qui depuis le ciel, avait vu comment les hommes s’entretuaient sur la terre par manque de connaissance de la vérité, et avait quitté le ciel, prenant la forme humaine, pour apporter à ces derniers la parole, l’enseignement, l’exhortation, le conseil qui devait les amener à ne plus s’entretuer. Si le Seigneur Jésus l’a fait, combien de fois Le président Paul Biya en tant que père de la nation, ne peut-il pas descendre dans ces deux régions en guerre, ou appeler tous ceux qui se révoltent au dialogue véritable, les écouter, les conseiller….
Pour les hommes du président de la république, à cause de ce message, j’étais devenu un danger, et des personnes armées étaient venues m’arrêter, comme si j’étais un brigand, brandissant un faux motif que je suis un chef du groupe ’’ambazonien’’, et on me jeta en prison. Plus tard, on m’avait dit que c’était parce que j’avais manqué de respect au président de la république. Mais avant cela, j’avais été arrêté et enquêté par les services de renseignement de la police judiciaire, et un commissaire principal présent m’avait fait savoir que mon audition sera aussi envoyée à la présidence de la république.
Je ne me révolterais jamais contre les autorités pour vouloir le départ d’un dirigeant, parce que mon rôle c’est de donner les conseils. Je ne suis et ne serai dans aucun parti politique, mais je rempli mes droits et obligations civiques.
Ce qui se passe au Nord-Ouest et au Sud-Ouest du Cameroun, un an avant ces revendications, j’avais sollicité que le Président fasse un dialogue national où devait aussi intervenir la diaspora camerounaise. J’ai demandé qu’il ramène au pays les restes du feu président Ahmadou Ahidjo, qu’il fasse sortir les prisonniers qui ont détourné les fonds publics pour qu’ils remettent cet argent dans les caisses de l’Etat afin de retrouver leur liberté, j’ai aussi demandé à ceux qui ont quitté leurs fonctions sans être inquiétés par la justice, et à ceux qui sont encore en fonction de ramener l’argent qu’ils ont détourné….
J’ai un livre qui paraîtra bientôt si le Seigneur le permet, mais je vais aussi bientôt donner des conseils à travers les médias et autres, parce que dans un pays ou dans le monde, si les hommes de Dieu ne sont pas les porteurs de la paix et de l’humilité, qui d’autre le sera.
Courage à tous les combattants de la vérité, par le lion de la tribu de Juda. A lui Seul la gloire et la louange pour l’éternité.
CHAMPI Apôtre non de la part des hommes, ni par un homme mais par Jésus-Christ et Dieu le Père. La puissance de Dieu c’est la connaissance. Connaître pour éviter de pécher et être affranchi de la mort éternelle. (Jean 8/32)